Etaient -ils spécialement férus de bijoux, ces trois jeunes hommes qui choisirent de cambrioler une bijouterie de la banlieue de Tunis pour s'emparer d'un butin de plusieurs milliers de dinars ? Il semblerait plutôt que tous les moyens étaient bons pour ces délinquants, toujours à l'affût d'une occasion propice. Oisifs et sans emploi fixe, ils avaient décidé d'agir par tous les moyens en vue de réaliser des opérations leur permettant de gagner de l'argent.De l'argent indu bien sûr, mais facile.Car pour eux, il n'était pas question de gagner quelque chose à la sueur de leur front. C'est en tout cas la cause essentielle de tous les maux surtout chez certains jeunes, pressés de s'enrichir, sans trop se fatiguer. Heureusement que ce n'est pas le cas de la plupart de nos jeunes, les hommes de demain, qui constituent la fierté du pays et parmi lesquels il y a une majorité de bons éléments, soucieux de construire leur avenir, dont dépend l'avenir du pays. C'est justement par la sensibilisation tous azimuts, aussi bien au sein du cercle familial qu'à travers l'école et toutes les institutions à caractère éducatif et culturel, que ces jeunes seront sensibilisés afin de prendre conscience de leurs devoirs et des limites qu'ils sont tenus de tracer eux-mêmes afin d'éviter des déviations irréversibles. Pour les jeunes impliqués dans cette affaire, ils préféraient commettre des larcins ou des vols pour subvenir à leurs besoins. Dans cette localité de la banlieue, ils ont mis quelques jours à épier la bijouterie, qu'ils avaient décidé de cambrioler. Le jour des faits, ils y débarquèrent depuis l'après-midi et attendirent tard le soir, pour plus de précaution, et afin d'agir dans la plus grande discrétion, puisque à deux heures du matin, la ville était plongée dans un calme absolu, et dehors il n'y avait même pas un chat. Après avoir fracturé la porte de la bijouterie, ils emportèrent les bijoux qu'il y avait dans des vitrines ou sur des présentoirs, avant de disparaître. Les agents de la brigade criminelle se dépêchèrent sur les lieux afin procéder aux constats nécessaires. Chargés d'une enquête par le procureur de la République, ils parvinrent après quelque temps à mettre la main sur ces malfaiteurs, dont l'un d'eux avait pris contact avec un bijoutier ,afin d'écouler le butin. Une grande quantité de bijoux, planquée chez l'un d'entre eux, a été saisie par les enquêteurs. Devant le juge d'instruction, ils ne pouvaient que reconnaître leur forfait, les bijoux saisis étant une forte présomption à leur charge. Le dossier sera transmis à la chambre d'accusation, qui rendra son arrêt conformément à la procédure, avant que les accusés comparaissent devant une chambre criminelle, pour y être jugés.