Le hasard, seul, a voulu qu'on suive un match barrages d'accession en division nationale de Basket-ball, opposant le Tunis-Air Club au SRS, deux clubs "transporteurs", l'un dans les "airs", l'autre sur les rails. C'était, un peu, le match de la saison et le succès est revenu, logiquement, aux transporteurs sfaxiens (71-61). C'était un peu... normal dans la mesure où on a vu le coach du TAC au four et au moulin, avec la responsabilité des maillots et des oranges, du managériat, d'un joueur blessé évacué dans l'ambulance, du ramassage des maillots à la fin du match et de son déplacement à l'hôpital pour suivre le joueur blessé pour avoir de ses nouvelles. C'était un homme à tout faire, une sorte de rabats à fonctions multiples. On en connaît, même pas, son nom, mais on a suivi, curieusement, ce qu'il faisait comme travaux d'Hercule. Pourtant le TAC est un club "logiquement" riche, du moins bien portant. Mais où sont passés ses dirigeants? Est-ce avec un banc vide qu'on joue l'accession? Le TAC n'est pas un cas isolé. Il est, même, la règle généralisée. A part le football et les seniors, là où il y a les caméras, partout, ailleurs, il y a le coma.