Elle venait à peine de descendre du taxi qui la ramenait à proximité de son domicile, qu'elle fut attaquée par un jeune homme qui sans transition, et après l'avoir abordée, lui intima l'ordre de le suivre, en la menaçant avec le couteau qu'il brandissait pour être mieux convaincant. Cette jeune fille effrayée et prise court, ne put qu'obtempérer, en suivant le forcené dans un lieu isolé où il tenta d'abuser d'elle, en ne manquant pas d'attenter à sa pudeur, malgré les supplications et les pleurs de sa victime. Avant de prendre la fuite, il s'empara de son téléphone portable ainsi que d'une somme d'argent qu'elle avait sur elle. La pauvre jeune fille s'empressa de porter plainte en donnant les signalements de son agresseur. Arrêté celui-ci déclara tout au long des étapes de la procédure que la jeune fille était consentante, pour la bonne raison, qu'elle avait lié connaissance avec lui depuis un certain temps. Ce que rejeta la victime, affirmant qu'elle n'a jamais connu ce jeune homme auparavant. Inculpé de tentative de viol, violences graves et attentat à la pudeur, l'accusé fut condamné en première instance à 20 ans de prison. Interjetant appel, il comparut dernièrement devant la cour et réitéra ses déclarations données devant le tribunal. Son avocat plaida l'absence de preuve de la violence et sollicita les circonstances atténuantes. Après délibérations, la cour commua la peine prononcée en première instance, à l'encontre de cet accusé, à 10 ans d'emprisonnement.