Une femme tunisienne, résidant à l'étranger, a été victime d'une affaire d'escroquerie, quand elle décida d'acheter une maison, dans son pays natal. A l'occasion elle a noué connaissance avec un individu qui lui proposa ses services. Se faisant passer pour un connaisseur de monde immobilier. Après quelques temps, il alla même à même à lui offrir sa propre villa contre la somme de 140 mille euros. Notre compatriote émigrée lui remit le pactole sans demander ni un contrat signé et légalisé à la municipalité, ni même un simple reçu pour la somme versée. Toutefois, le jour où elle s'apprêta à prendre possession de la maison, elle découvrit que c'est un escroc, n'ayant rien fait pour valider l'opération de vente. Elle porta alors plainte, indignant aux enquêteurs que l'accusé dont elle donna le signalement précis ; s'est approprié les 140 mille euros, contre du vent, la villa n'ayant jamais fait l'objet d'un acte de cession. Arrêté et déféré au parquet, il nia farouchement les faits qui lui étaient reprochés. La chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis l'a condamné à 1 an et 6 mois de prison ferme. Interjetant appel, il a comparu de nouveau devant la cour réaffirmant son innocence. Son avocat plaida en se basant sur le fait que l'accusation repose uniquement sur les déclarations de la victime, qui n'a pas présenté de récipissé de la souane , attestant qu'elle possède vraiment les 140 mille euros. Sur cette base il a demandé l'acquittement de son client. La cour d'appel rendra prochainement son verdict.