Au Club Africain, on vous dit une chose et son contraire. En d'autres termes, on ne vous dit rien. Rien ne filtre et cette rétention de l'information de la part des dirigeants angoisse le public clubiste. On travaille à huis clos et cette manière de procéder est certes légitime mais certainement inusuelle . Depuis la fin du championnat, il est impossible d'avoir un vis-à-vis au bout du fil et quand c'est le cas, on vous signale gentiment qu'on est en réunion et qu'on est par conséquent dans l'impossibilité de parler de quoi que ce soit.
Oueslati nous ferme la porte au nez Le porte-parole du Club Africain, Zine El Abidine Oueslati a fait mieux puisqu'il nous a lui même explicitement fait savoir qu'il ne comptait plus traiter avec nous. Pour une raison toute simple: sur les colonnes de notre journal, nous lui reprochions le fait de ne pouvoir le joindre facilement au téléphone. Le Club Africain, tout comme les autres associations du pays, n'est la propriété de personne et les supporters ont le droit d'être informés sur la vie de leur club. Ce qui est curieux, c'est le fait de voir ces mêmes dirigeants vous appeler au téléphone pour réagir ou déclarer des choses suite à un événement quelconque. Il faudrait nous donner la possibilité de faire convenablement notre tâche dans un but bien précis: Celui d'éviter les supputations de tous genres, le conditionnel et de pouvoir rapporter les faits tels qu'ils se passent vraiment.
Souayeh: premiers contacts officiels Dans l'édition d'hier, nous avions parlé d'éventuels contacts entre le Club Africain et Ammar Souayeh. Aujourd'hui, on est en mesure d'affirmer qu'un responsable influent du Club Africain a bel et bien contacté Ammar Souayeh et que ce dernier sera à Tunis demain, mardi, pour négocier un éventuel passage au parc A à la tête du Club Africain.
Ben Chikha : manque de transparence Ben Chikha est parti et ce n'est plus un secret pour personne. Les plus avertis s'attendaient à une fin en queue de poisson de cette idylle. Que cette aventure s'arrête après deux ans de vie commune n'a rien d'exceptionnel. Ben Chikha et les supporters "Rouge et Blanc" se sont aimés. Le technicien algérien et ses responsables se sont respectés mutuellement . Il a été également défendu à plusieurs reprises par son président. Il a permis au Club Africain de renouer avec le sacre et son club le lui a bien rendu puisque ces deux ans lui ont permis de franchir un palier. Tout cela pour dire que Ben Chikha aurait dû quitter d'une autre manière "son" Club Africain. Ben Chikha a tenu en otage le club de Bab Jedid et ses responsables. Depuis la fin du championnat, il se devait de faire preuve d'un peu plus de transparence et trancher d'une façon définitive tout juste après le match de Jendouba. Entre lui et son président, on parlait de confiance réciproque... Est-ce toujours le cas? Est-ce peu probable d'autant plus que Ben Chikha a toujours affirmé que le Club Africain était toujours prioritaire... jusqu'à la proposition de la Fédération Algérienne de Football. En fait, ce qu'on reproche à Ben Chikha c'est de n'avoir pas pris de décision définitive un peu plus tôt. Aux dirigeants clubistes, on leur reprochera leur naïveté car, à partir du moment où Ben Chikha avait parlé de priorité pour la sélection de son pays, il aurait fallu prendre les devants et arrêter de le solliciter pour qu'il rempile...
Kouki pour la reprise La reprise était programmée pour le 10 juin et étant sans entraîneur, c'est Nabil Kouki qui devrait s'occuper de la préparation. L'adjoint de Ben Chikha est toujours clubiste malgré les offres reçues.