* Défaite de la Tunisie,hier au Mozambique (0-1) * Un échec lourd de conséquences. Les “Aigles de Carthage” n'iront pas en Afrique du Sud * Faillite collective Une déception amère, grandissime, inattendue, inexplicable ! Avant de rejoindre le Mozambique, la tutelle a mis toute la logistique possible pour que les nôtres soient mis sur orbite lors de leur dernier match de poule, le plus important de ces éliminatoires. Personne n'a lésiné sur les moyens. Par ailleurs, techniciens, médias, l'homme de la rue sans oublier bien sûr le staff et les joueurs nationaux étaient unanimes : seule la victoire était synonyme de la qualification au mondial Sud Africain. Oui mais encore faut-il se donner les moyens d'inquiéter l'adversaire, le dominer, le battre ! Avec des lignes éloignées, une parodie de football, aucune action digne de ce nom pour mettre à mal la défense locale nous ne pouvions aspirer à figurer aux joutes mondiales cet Eté. Pire, Coelho prit toute la Tunisie sportive et non sportive de court en laissant son atout numéro un, Darragi, sur le banc. Quelle mouche l'a piqué, sur quelle « philosophie » il s'est basé pour amputer son attaque de son pourvoyeur primordial en balles jouables, brûlantes, immédiatement exploitables ? Allez comprendre ! Toute une mi-temps, nous avons été outrageusement dominés, copieusement ballottés par un adversaire qui ne nous était nullement supérieur foncierement parlant, mais notre abdication à jouer, notre étrange léthargie a fait que les locaux, qui n'en demandaient pas tant et nous redoutaient au départ comme de la peste, ces locaux prirent confiance en leurs moyens, sortirent le bout du nez, s'enhardirent et nous menèrent la vie dure avec une domination quasi-totale. Dario, ticotico et autres se déjouèrent des nôtres comme à la parade. Et empressons nous de dire que n'eussent été les interventions décisives du brave Mathlouthi, la note aurait été autrement plus salée, plus lourde, humiliante. En première période il sauva la mise à quatre reprises ( 7' ,30',40' et 45' ). Pareil en seconde mi-temps où il s'interposa avec brio à autant de chaudes alertes. Tout cela est notre Coelho, impassible, tergiverse à injecter Darragi dans l'arène. Il le fit certes mais très tardivement à la 63ème minute quand pratiquement tous nos joueurs étaient lessivés et physiquement sur les rotules suite à la chaleur suffocante et à l'humidité asphyxiante les entourant. Que pouvait faire Darragi dans ces conditions ? Strictement rien ! Car connaissant le garçon, nous pouvons affirmer qu'il lui faut beaucoup plus de temps pour entrer dans le match, tâter son pouls, prendre la mesure de l'adversaire, s'imprégner de l'ambiance, etc. Chose qui ne fut pas faite hélas. Tout un peuple passera des mois voire des années à ruminer sur les raisons mais surtout le principal instigateur de cette humiliante élimination sans gloire des nôtres. Car nous aurions été éliminés à la régulière après avoir utilisé tous nos atouts, toutes nos cartes maîtresses à bon escient, que nous aurions accepté notre élimination avec sportivité étant tombés les armes à la main en vaillants combattants devant un adversaire plus fort que nous. Mais quitter la scène par la petite porte avec un « non match » disputé, un semblant de présence, cela fait très mal et la pilule ne risque pas de passer. Celui qui a failli doit maintenant rendre des comptes car la déception, la colère, la désillusion de tout un peuple ne sont pas facilement « escamotables » par une malheureuse qualification aux finales de la coupe d'Afrique des nations ! Non Coelho, vous n'avez pas le droit de briser les rêves légitimes du reste de toute une nation par des choix erronés et n'obéissent à aucune logique ! Formations
Tunisie: Aymen Mathlouthi, Khaled Souissi, Yacine Mikari, Karim Haggui, Seif Ghezal, Khaled Korbi, Houcine Ragued, Chawki Ben Saada (Zouheir Dhaoudhi), Fahid Ben Khalfallah (Ali Zitouni), Issam Jomma, Amine Chermiti (Oussama Darragi)