L'hiver semble s'installer pour de bon dans nos contrées. Le mercure a enregistré une baisse sensible et la manne céleste a fait une rentrée en force au grand bonheur des agriculteurs. Mais Tunis et sa banlieue, l'orage qui a éclaté hier vers 17 heures a presque bloqué toute la capitale et a trempé tous ceux qui se sont hasardés hors de leurs bureaux. Et c'est toujours la même rengaine. A chaque fois qu'il pleut à Tunis, les routes sont rapidement inondées, le transport public est bloqué et les taxis disparaîssent comme par enchantement. Un scénario devenu, hélas, habituel et ce malgré les promesses moults fois répétées sur l'aménagement des routes et l'évacuation des eaux pluviales. C'était par exemple le cas hier à Jebel Jloud devenu à l'occasion une île impénétrable. Tout comme le tunnel de Bab Souika et l'entrée sud de Tunis via la Z4. Seule variante est que la météo avait, heureusement, vu juste. Dans un communiqué, dès le matin, elle avait annoncé un changement de temps. L'Institut de météorologie a, en effet, annonce l'arrivée à partir d'hier et jusqu'au dimanche 10 janvier, d'une masse d'air variable à l'ouest de la Méditerranée et sur la Tunisie, ce qui engendrera des nuages intenses sur la plupart des régions accompagnés de temps à autre de pluies isolées, ainsi qu'un vent fort dont la vitesse dépassera momentanément 80 km/h et une baisse des températures sur la plupart des régions qui sera perceptible notamment aujourd'hui et demain 9 et 10 janvier.