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Des châteaux en Espagne ?
Publié dans Le Temps le 25 - 04 - 2010

Le plaignant est un homme d'affaires. Il tient un salon de coiffure de haute gamme et était en train de monter une grosse affaire. Préparer un grand centre de fitness avec des boutiques et des salons de coiffure et tout ce qui est en rapport avec le traitement corporel.
L'inculpée est une habituée de ce salon de coiffure. Elle a connu le responsable (le plaignant dans cette affaire) et a discuté avec lui au sujet de l'ouverture de son centre. Il lui a expliqué qu'il fait face à des difficultés financières qui l'obligent à chaque fois de retarder la réalisation. Un jour il lui a proposé d'aller visiter le chantier. La dame l'a accompagné et le projet lui a tellement plu qu'elle lui avait proposé de l'aider pécuniairement.
Cette proposition n'est pas passée dans l'oreille d'un sourd.
Quelques temps après les contacts sont devenus beaucoup plus fréquents. La dame était en train de construire une maison et elle avait des liquidités qui lui ont été versées par son époux pour faire face aux dépenses du chantier. Qu'à cela ne tienne. Elle a proposé à son interlocuteur de l'aider. Ils se sont entendus à ce que, une fois le projet prêt elle serait la première responsable du centre. Elle lui a remis la somme de 5500 Dinars. Il lui a remis en contrepartie un chèque de garantie.
Quelque temps après, toujours à court d'argent, il lui a demandé de lui verser une autre somme c'est ce qu'elle fit. Elle lui a remis la somme de 4000 Dinars toujours contre un chèque de garantie. Le montant du chèque de remboursement était de l'ordre de 3800 Dinars. Les deux cents dinars lui ont été versés plus tard en espèces.
Une troisième fois et la dernière, elle lui a remis la somme de 28OO Dinars .Cette fois il lui a remis un effet bancaire.
Jusque-là il y avait un consentement mutuel entre les deux parties.
Les jours passaient et la dame ne voyait pas le projet se réaliser. Du coup, elle a changé d'attitude. En compagnie de quelqu'un de ses connaissances elle se déplaçait quotidiennement au salon de coiffure et profitant de la présence de certains clients elle lançait des menaces demandant à être remboursée de suite. L'intéressé essayait de la raisonner, rien. Elle voulait son argent. Un jour elle lui a demandé de l'accompagner à la municipalité pour lui signer une reconnaissance de dettes.
Poussant plus les menaces elle allait le voir à son domicile pour l'injurier et le menacer pour qu'il lui rende son argent. Il lui a fait comprendre que son projet n'est pas encore prêt et dès qu'il commencerait à l'exploiter elle serait remboursée.
Rien à faire, le Monsieur n'arrivait plus à travailler. Sa vie est devenue un enfer. Il a adressé une plainte au procureur de la république dans laquelle il lui a fait part du problème déclarant surtout que la dame lui a avancé de l'argent avec intérêt. Il lui a remis un chèque de 55OO Dinars alors qu'il n'a encaissé que la somme de cinq milles dinars. Il a demandé à poursuivre la dame pour menaces et réparations du préjudice causé par les scènes houleuses dans le salon de coiffure qui risquerait de lui faire perdre sa crédibilité devant ses clients.
L'affaire a été traitée par la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis. La dame a été traduite devant ce tribunal en liberté. Le plaignant a été également convoqué pour s'expliquer devant le juge. Interrogé en premier, le plaignant a expliqué au juge la relation qui a existé entre lui et la dame. Ils ont conclu un arrangement
lui donnant la possibilité de gérer l'institut de beauté dès que les travaux seraient achevés contre un prêt d'argent qui serait remboursé une fois le projet réalisé. Par la suite il a expliqué au juge les difficultés par lesquelles il est passé suite au comportement de la dame à son égard où elle n'a fait que le menacer et lui rendre la vie difficile partout même au sein de son domicile où elle s'est rendue par deux fois tard dans la nuit pour le réveiller et lui faire un scandale. Son avocat (partie civile) a demandé lors d'une longue plaidoirie la réparation du préjudice causé à son client.
Par la suite le juge a interrogé la dame. Cette dernière dans un long exposé a essayé d'expliquer sa position en déclarant que tout ce qu'elle voulait c'est être remboursée. Elle a déclaré être victime. De toutes les sommes qu'elle a versées au plaignant elle n'a touché que la modique somme de 700 Dinars qui lui a été payée en espèces.
Son avocat a expliqué au juge qu'il s'agit d'un nouveau procédé afin d'éviter les poursuites en cas de non-payement des chèques mis à la disposition de sa cliente. Il a demandé l'acquittement de sa cliente et a demandé également au juge d'obliger le plaignant à rembourser les sommes que sa cliente lui a prêté.
Après les délibérations, les juges ont prononcé l'acquittement ainsi que le rejet de la demande de la partie civile.


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