Ça y'est. C'est la dernière ligne droite avec les élections et le renouvellement de toutes les institutions du barreau. Bien sûr, le bâtonnat demeure le point d'orgue par excellence, et la présence d'au moins sept (7) gros calibres pour prendre la tête de la profession rend l'enjeu important et indécis. Les campagnes électorales ont pris une vitesse de croisière très visible, et le vœu le plus cher de tout avocat respectueux est qu'on parle «programme» plutôt que «personne», et qu'il faut s'attaquer aux problèmes plutôt que de s'attaquer aux autres. Un message de bon sens. De la neutralité C'est quasiment la... 10ème élection des institutions du barreau que nous vivons personnellement de l'intérieur et en tant que homme de presse. Notre couverture de l'événement a, toujours, été empreinte d'objectivité, avec un franc souci de neutralité et d'égalité, à l'égard et entre tous les candidats, notamment pour le bâtonnat. Nous ne ferons campagne pour (ni contre) personne. Ce n'est, d'ailleurs, pas le rôle d'un média qui se respecte. Merci, bien sûr, de nous fournir les informations, mais libre à nous dans leur utilisation. Nous ne sommes pas de porte-paroles, ni organes de campagne. Bonne chance à tous. Pour des primaires ? En raison du nombre important de candidats pour le bâtonnat, certains prônent le passage par des «primaires», une sorte de concertation entre les candidats de sensibilité proche, afin de ne présenter que la candidature de celui qui a le plus de chance de passer. Or, d'autres pensent que c'est «primaire» de réduire le jeu démocratique à des primaires, d'autant plus que chaque candidat pense qu'il a un grand corps électoral derrière lui. Or, on sait ce qui se passe derrière les urnes d'où sont sorties de nombreuses surprises. Excellente initiative Le nouveau Bureau de l'Association Tunisienne des Jeunes Avocats ne cesse d'innover. Sa dernière initiative ? Une tribune de consultation libre à l'intention des jeunes avocats, avec des rendez-vous où des avocats de renom viennent répondre à toutes les questions juridiques posées. La première rencontre a eu lieu le 24 avril 2010. Un nouvel espace de débat qui mérite d'être salué. Ils seront cinq ! C'est Maître Badreddine El Mehiri en personne qui nous l'a confirmé : il est bel et bien candidat pour la présidence du Conseil régional de Tunis, aux côtés de Maître El Fray, Ben Youssef, Hedfi et Med Hédi. Ils seront, ainsi, cinq pour un fauteuil dont l'importance n'échappe à personne, puisque le Conseil régional de Tunis compte plus de la moitié des avocats en Tunisie. Condoléances (1) C'est avec beaucoup de peine que nous avons appris les décès : -de la mère de M. Faouzi Ben Abdelkader, haut magistrat à la Cour de cassation. -du père de Maître Faïk Bel Hadj Yahia, et qui est, aussi, le frère de Maître Abderrazak Bel Hadj Yahia. Avec nos condoléances les plus attristées aux familles des regrettés. Condoléances (2) C'est avec une grande peine que nous annonçons le décès de la mère de Maître Karim Missaoui, avocat à Tunis. Avec nos sincères condoléances.