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Le Conseil fédéral prépare sa succession
FFF : Escalettes, un homme seul
Publié dans Le Temps le 26 - 06 - 2010

Le fiasco de la Coupe du monde a connu son épilogue jeudi, avec le retour des joueurs en France. Mais, en coulisses, les manœuvres au sein de la FFF ne font que commencer.
Les jours de Jean-Pierre Escalettes à la tête de la FFF sont comptés. Rentré jeudi de l'Afrique du Sud avec l'équipe de France, il se sait dans la tourmente. Alors que la ministre des Sports, Roselyne Bachelot,
a estimé hier que sa démission était inéluctable, le conseil fédéral préparerait un putsch en bonne et due forme.
D'après la radio RMC, plusieurs membres de ce conseil se seraient appelés au téléphone pour préparer la prochaine séance, qui doit déboucher sur la démission de Jean-Pierre Escalettes. "Le président de la Fédération dans cette période de crise n'a eu de cesse de nous parler de solidarité, d'altruisme, d'esprit de groupe ! Or ce malheureux président va s'apercevoir qu'il n'est pas prophète en son pays et que dans sa paroisse, celle de la fédération, il est bien seul ! Il est un roi nu ! Alors qu'il voyageait entre George et le Bourget, certains de ses colistiers, membres du conseil fédéral, se sont téléphonés pour lui trouver un successeur", expliquait Jean-Michel Larqué, relatant les discussions qu'il a eues avec des membres du conseil.
Mercredi sur RMC, Noël Le Graet avait déjà annoncé implicitement la démission de plusieurs membres de la FFF: "Je pense qu'il y aura des changements. Ce n'est pas le système qui est en cause, ce sont les hommes. Je m'accuse en même temps."
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Relents racistes !
Décidément, la France est un pays à part ! Tout devient affaire d'Etat et drame national.
Et l'on se demande ensuite pourquoi il y a tant d'excès à propos de tel ou tel sujet ?
On oublie que le ver est dans le fruit et que le mal tout le mal est dans la perception qu'on se fait et dans la manière dont on appréhende les questions aussi épineuses soient-elles.
De nos jours, toute l'actualité est braquée sur le Mondial raté de l'équipe de France. On oublie que cette même équipe avec ses vedettes championnes du monde 1998, avait connu presque un même sort au Mondial d'Asie en 2002 avec une élimination dès le premier tour.
Qu'est-ce qui a changé entre 2002 et 2010, pour que celle de cette dernière fasse l'objet d'une cacophonie sans précédent et mette le feu aux poudres pour assister à un spectacle des plus désolants ?
Ce n'est pas parce que les joueurs ont fait preuve d'indiscipline et d'insolence qu'on s'insurge et on verse dans les excès. Ce n'est pas parce que l'éthique - comme on essaie de l'avancer –a été bafouée qu'on se révolte et qu'on aille chercher dans le lexique de la xénophobie, les expressions les plus abjectes qu'on n'hésite pas à en user pour soi-disant condamner le comportement de certains joueurs dont la majorité malheureusement pour les Français de souche, sont issus de l'immigration.
L'éthique dont on se pare - faut-il le rappeler, a été bafouée quand la France s'est qualifiée pour ce Mondial à la faveur d'une tricherie qui a fait le tour du monde. Tricherie commise par un « black » certes, mais « l'essentiel est la qualification de l'équipe de France », disait un très haut responsable français.
Ce n'est donc pas l'éthique qu'on défend, ce n'est non plus l'honneur du pays que l'on met au devant.
Aujourd'hui, et à voir cette déferlante d'injures et d'insultes aux relents tout simplement racistes ont est tenté de dire qu'une certaine France ou idée de la France est en train de régler ses comptes avec ses habitants de couleurs.
Les propos de ce pseudo intellectuel du nom d'Alain Fuikielkrout, un islamophobe notoire, illustre parfaitement cet état d'esprit. «Equipe black, black, black» écrivait-il au «Journal de Dimanche» où il n'avait pas hésité de qualifier les joueurs d'une «bande de voyous». Et comme ils sont blacks, ils ne peuvent être que des voyous !
Cela coule de source d'autant que des médias qu'on classait niaisement de sérieux se sont joints à la légion grandissante des pourfendeurs et descendeurs pour parler de « la loi des caids, dans les vestiaires comme en banlieue, communautarisme poussé à son paroxysme et division ethnique… ».
Saisissons bien la comparaison et l'image et tout devient compréhensible dans cette folie suicidaire choisie par ceux-là mêmes, qui portaient aux nues cette « France métissée », qui est aujourd'hui, en procès selon un député socialiste.
Un passage lu dans un hebdomadaire, illustre parfaitement, la haine qu'on nourrit à l'égard de ce qui n'est pas français, l'autre : « Quand les Français ont appris... que Yann Gourcuff, 23 ans, breton, beau gosse et brillant joueur à Bordeaux, était mis en quarantaine sur le terrain parce que Franck Ribéry, 27 ans, le « ch'ti » balafré converti à l'Islam, dont la femme se drape dans les couleurs algériennes, ne lui passait plus la balle, ils se sont sentis eux-mêmes insultés ».
Ce passage suffit de tout commentaire, même si on est tenté de rappeler à son auteur que le nom de son cher Yaoun Gourcuff ne sonne nullement français, et que Mme Ribéry, n'en déplaise à ceux qui lui contestent ce droit n'a pas besoin de leur autorisation pour se draper des couleurs de son Algérie qui n'est plus française.
Procès d'intention, faux débats, amalgame xénophobie, voilà ce que nous renvoient nos « maîtres-penseurs » de leur capitale des lumières et de leur province.
Jamais, grand jamais on n'avait songé un jour voir l'intelligentsia française descendre aussi bas pour nous servir une image pire que celle qu'avaient donnée leurs joueurs en Afrique du Sud.
Ce qui s'écrit et se dit, aujourd'hui, en France, est d'une indécence telle qu'on avait vraiment la nausée et besoin de vomir.
Des insanités d'un autre âge, qui montrent une fois de plus que du côté de ces gens là rien ne change et sont ce qu'ils ont toujours été.
Mais, qu'ils continuent à être ainsi et ils sauront de quoi leur demain sera fait.
De gloire ? Certes pas, parce que celui qui sème la haine, ne pourra récolter autre que l'opprobre outre les déboires.
Malek Selim
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Côte d'Ivoire-Corée du Nord (3-0) : Les Eléphants, avec les honneurs
La Côte d'Ivoire a quitté la Coupe du Monde avec un succès large et mérité face à une Corée du Nord fidèle à ses principes (0-3). Yaya Touré, Romaric et Kalou sont les buteurs du jour.
Malgré son large succès, la Côte d'Ivoire est éliminée du Mondial suite au match nul entre le Portugal et le Brésil (0-0). «Droit au but». Tel était le nouveau slogan des Ivoiriens, comme en témoigne une première occasion dans les premières secondes. Idéalement servi par Romaric, Keita butait sur Myong-Guk, auteur d'un bel arrêt du pied (2e). Une attaque-défense se mettait d'emblée en place, les Nord-Coréens ne cherchant même pas à créer du jeu. Cela finissait par payer après un but refusé à Drogba pour un hors jeu évident (12e) et un beau tir de Gervinho bien capté par Myong-Guk (13e). Sur un centre en retrait à ras de terre de Boka, Yaya Touré ouvrait magistralement son pied et crucifiait le portier nord-coréen (0-1, 14e). Romaric trouvait ensuite le poteau (18e) avant de doubler la mise de la tête suite à un missile de Drogba sur la barre transversale (0-2, 20e). Yong-Jo se procurait la seule occasion nord-coréenne de la mi-temps sur un coup franc de peu à côté (25e), tandis que Gervinho voyait à son tour sa frappe heurter le poteau (39e).
Au retour des vestiaires, on s'attendait à une pression énorme des Eléphants, condamnés à marquer encore de nombreux buts. Il n'en a rien été La faute à des Nord-Coréens toujours aussi bien en place et à des choix offensifs douteux de la part des attaquants ivoiriens. La première grosse occasion de la seconde période était à mettre à l'actif de Tae-Se Son tir à ras de terre mettait enfin Barry à contribution (54e). En privilégiant le jeu dans l'axe, les Ivoiriens ne parvenaient plus à se procurer des grosses occasions. Les remplacements de Gervinho par Dindane et de Keita par Kalou n'y changeaient rien. Plus rien à signaler donc jusqu'aux deux tirs de Tae-Se repoussés par Barry puis par Kolo Touré (81e). Kalou donnait cependant une plus grande ampleur au succès presque anecdotique des siens en reprenant victorieusement
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Brésil-Portugal (0-0) : Tout le monde est content
Au terme d'une partie plutôt décevante, le Portugal et le Brésil n'ont pas pu se départager (0-0). Un nul qui arrange les deux formations qui se qualifient pour les huitièmes de finale
Portugal-Brésil 0-0 On s'attendait à du spectacle mais on a été déçu. Entre deux sélections déjà qualifiées (il aurait fallu un miracle côté ivoirien pour éliminer le Portugal), le spectacle n'a pas été au rendez-vous entre deux des formations pourtant réputées techniques. On avait donc bien du mal à s'emballer devant le spectacle proposé entre deux blocs pas vraiment décidés à se désorganiser. Les deux équipes n'arrivant pas à développer leur jeu, on en recourait aux tentatives lointaines. Mais Tiago (18e) et Ronaldo (26e, 42e, 45e) ne trouvaient pas la mire, pas plus que Nilmar côté brésilien (37e), qui se payait même le luxe de toucher du bois sur un beau service de Fabiano (31e). La partie était tout juste perturbée par une erreur d'arbitrage, une longue ouverture en direction de Ronaldo étant stoppée par la main de Juan, qui n'était pas exclu alors que le Portugais filait au but (25e). Au retour des vestiaires, même topo avec une équipe brésilienne qui semblait se contenter du nul face à des Portugais à peine plus concernés. Ronaldo était dans tous les bons coups mais son festival était mal achevé par Raul Meireles qui butait sur Julio Cesar (61e). La star portugaise se signalait surtout par ses coups francs lointains bien mal tirés (53e, 68e) et ne parvenait pas à peser davantage dans le jeu de son équipe. L'entrée de Simao changeait à peine la donne même si le nouvel entrant était à l'origine d'une belle action mal achevée par Ronaldo (77e). La partie s'achevait dans l'indifférence la plus totale même si dans les arrêts de jeu, Eduardo se signalait grâce à une sublime parade sur un tir légèrement dévié de Ramires (92e). Le tout sous les yeux d'un Dunga très en colère qui espérait sans doute mieux de sa Seleção


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