Le pauvre père qui a dû acheter l'ordinateur à crédit pour mettre son fils au diapason de la modernité regrette amèrement aujourd'hui avoir fait autant d'efforts. Cet ordinateur est la cause de l'incarcération de son fils ainsi que d'un autre jeune étudiant. Leur 3ème complice demeure encore en fuite. Retour sur l'affaire : le jeune élève ne cessait de harceler son père pour qu'il lui achète le PC. C'est un outil nécessaire lui disait-il pour que je puisse réussir mes études. Ayant eu ce qu'il voulait et se trouvant sans aucun contrôle parental, le jeune homme faisait appel à deux de ses camarades de classe et à trois ils restaient des heures en train de visiter des sites. Un jour en parcourant des informations sur un de ces sites, il a trouvé des copies de billets de banque Tunisiens de vingt dinars ainsi que des euros. Il les a téléchargées et a retiré des copies sur l'imprimante. Puis grâce à la photocopieuse laser il a fait sortir 7 billets de banques de vingt Dinars. La ressemblance lui paraissait parfaite qu'il n'a pas hésité à demander à ses deux camarades d'essayer de les écouler. Accompagné d'un de ses amis, il s'est rendu dans un local taxiphone où il a demandé à la gérante de lui charger son téléphone portable pour un Dinar. En lui remettant le billet la dame s'est rendue compte qu'il s'agit d'un faux billet. Elle les a chassés de son local. Ne baissant pas les bras, ils se sont rendus le lendemain dans une superette avec l'idée de tenter le coup. La caissière pourrait ne pas s'apercevoir. Mais cette fois aussi le propriétaire du magasin s'en est rendu compte et il a de suite informé les auxiliaires de la justice. Ayant eu peur, le jeune homme a brûlé devant le café du coin tous les faux billets en sa possession. Arrêté, le jeune élève, ainsi que son complice, ont comparu devant la juridiction estivale du tribunal de 1ère instance de Tunis. Le troisième demeure encore en fuite. Sur demande pressante des avocats, le juge a reporté l'affaire à une date ultérieure.