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Mohamed : sur les pas d'Ibrahim
Les récits du Coran
Publié dans Le Temps le 21 - 08 - 2010

3- La prière : recueillement et transcendance (suite et fin)
« Et accomplis la salât aux deux extrémités du jour et à certaines heures de la nuit. Les bonnes œuvres dissipent les mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent »
(Sourate Houd – Verset 11).
Depuis l'avènement du Prophète, le problème de la direction de la prière par la femme ne s'est pas sérieusement posé. D'autant plus qu'on ne trouve rien dans le Coran qui permette de trancher dans un sens ou dans un autre.
Chaque fois la prière est mentionnée pour rappeler qu'elle est une obligation pour tous les fidèles sans distinction de sexe.
« Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur salât. Qui se détournent des futilités »
(Al Mûminoune. V. 1 à 3).
A l'époque, c'était le Prophète qui dirigeait la prière, et il recommandait que les femmes devaient toujours se mettre derrière les hommes pendant la prière.
En tous les cas, les femmes venaient constamment prier à la mosquée du Prophète.
Les femmes qui restaient chez elles pouvaient faire la prière en groupe et désigner l'une d'entre elles pour diriger la prière.
Aïcha, la mère des croyants dirigeait la prière des femmes en se mettant au milieu du premier rang et en avançant légèrement. Certains rapporteurs du Hadith tels que Al Bayhaqi, affirment que Aïcha appelait à la prière avant de la diriger.
Ce fut également le cas pour Oum Salama épouse du Prophète et mère des croyants, également, toutes les épouses du Prophète ayant ce statut particulier, qui est un privilège qui leur fut octroyé par Dieu :
« Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'ont ont sur eux-mêmes et ses épouses sont leurs mères ».
(Al Ahzab – V.6)
La question s'est encore posée concernant la direction de la prière de la femme qui se trouve en compagnie de son époux, même dans ce cas, la plupart des théologiens estiment que la prière est nulle et non avenue.
Le mari pourrait être perturbé ce qui affecterait son recueillement.
Donc, en l'occurrence, c'est plutôt l'époux qui doit se mettre à l'avant pour diriger la prière où sa femme prend part en restant derrière son époux.
Telle est donc la position de la majorité des théologiens concernant cette question.
Encore que concernant la direction de la prière dans un groupe de femmes, nécessite que celle qui se charge de la faire ne doit pas dire la prière à haute voix sauf si elle se trouve dans un endroit où aucun homme ne peut l'entendre.
(A suivre)
Ahmed YOUNES
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Les Compagnons du Prophète
Othman Ibn Âffan : l'homme aux deux lumières
Othman Ibn Âffan Ibn Oumaya fut parmi eux qui se sont convertis à l'Islam avant la Hijra du Prophète à Médine.
Il avait été parmi les compagnons les plus fidèles du Prophète.
Il épousa simultanément ses deux filles Roukaya et Om Kalthoum qui, avant l'avènement de l'Islam étaient les épouses des deux fils de Abou Lahab, lui-même oncle du Prophète.
Elles avaient divorcé devant la persistance de leurs maris à combattre l'Islam, en se rangeant de la sorte, du côté de leur père Abou Lahab.
Roukaya qui épousa la première Othman, tomba malade au moment de la bataille de Badr. Elle décéda quelques jours plus tard. Othman demanda en mariage Om Kalthoum et le Prophète accepta. Il fut surnommé pour cette raison, l'homme aux deux lumières, « Dhou ennouraïn ».
Il succéda à Omar Ibn Al Khattab à la khalifa et eut le mérite de rassembler le Coran en se basant sur le livre de Aïcha. Ce qui donna le Saint Coran actuel, connu sous le nom de « Moshaf Othman ».
Cependant il suscita au cours de son khalifat le mécontentement de ceux qui étaient lésés par rapport aux hommes de son clan ainsi que ses proches.
Othman se rendit impopulaire surtout en Irak, où il bannissait des habitants et changeait fréquemment les gouverneurs.
Une délégation égyptienne était venue le voir pour discuter avec lui du changement de sa politique, notoirement discriminatoire.
Il fit semblant de composer avec les membres de cette délégation et leur fixa un deuxième rendez-vous.
Il envoya un message au gouverneur d'Egypte dans lequel il lui donna l'ordre d'emprisonner les membres de la délégation.
Le courrier fut intercepté et la délégation retourna chez lui pour ameuter la foule. Ce fut ainsi qu'il a été assassiné par un certain nombre de personnes.
Il y avait entre autres, Abdullah , fils d'Abou Baker qui le maltraita sans le tuer en l'abandonnant à la foule.
Ce fut la grande discorde et la première de son genre entre les Musulmans.
Le Prophète l'avait prédit, selon un Hadith rapporté par Muslim et Al Boukhari, et dont la teneur suit :
« Après moi éclateront des « Fitan » (troubles) tels que le croyant du matin, sera le soir, un infidèle et que le croyant du soir sera le matin un infidèle, à l'exception de ceux que Dieu vivifiera par la science ».
D'aucun parmi les compagnons du Prophète prirent la défense de Othman. D'autres, au nom de l'Islam furent parmi les révoltés, en assiégeant la maison de Othman pendant quarante jours avant de le tuer
Pour Taha Hussein dans son ouvrage « La grande discorde », celle-ci ne peut mettre en cause la foi musulmane, mais c'est une sévère leçon adressée aux peuples musulmans afin qu'ils méditent davantage sur l'idéal de justice sociale dont les bases se trouvent dans les enseignements de l'Islam.
A.Y
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Les miracles du Coran
La mobilisation des organes du corps humain
Le Messager d'Allah (prière et salut sur lui) dit : « tu vois constamment les croyants dans leur compassion, leur amour et leur bienveillance, tel un seul corps, qui, dès que l'un de ses organes se plaint, les autres organes se mobilisent et accourent pour l'assister dans la veille et la fièvre » (Rapporté par Al-Bokhârî).
Les recherches scientifiques ont permis de découvrir des réalités scientifiques fort étonnantes concernant la réaction du corps humain face aux dangers tels que les blessures, les maladies. Les réactions fonctionnelles du corps aux moments de l'atteinte du corps par une maladie ou une blessure vont toujours de pair avec le degré de la douleur ressentie par l'organe touché. La gravité du mal causé à l'organe va crescendo avec l'importance de l'énergie et des fonctions mobilisées pour endiguer la maladie. Par exemple, quand un organe est touché, des centres du cerveau appellent les glandes pituitaires à sécréter des hormones qui alertera les autres glandes endocrines et les amènera à sécréter des matières qui mobiliseront et appelleront tous les organes du corps afin qu'ils mettre leur fonctions à profit pour secourir l'organe qui plaignant. Le mot arabe Tadâ`â veut dire que le corps mobilise son énergie pour voler au secours de l'organe plaignant. Aussi, le cœur par exemple intensifie-t-il ses battements pour accélérer la circulation sanguine alors que les vaisseaux sanguins se contractent dans les parties apathiques du corps et se décontractent dans les parties entourant l'organe touché afin de ravitailler ce dernier en énergie, en oxygène, en anticorps, en hormones, et en aminoacides constructifs. Il faut noter que le mot arabe Tadâ`â implique aussi suivant son champ sémantique, que le corps se décompose et s'écroule, et ce, en fournissant une partie de son stock de graisse à l'organe touché jusqu'à ce que la maladie qui touche ce dernier soit sous contrôle et que les tissus se ressoudent. Après quoi le corps se reconstitue. Les signaux émis par la plaie représentent une plainte et des appels réels au secours qui lancent une alerte générale. Ce qui suscite des battements nerveux provenant de la partie touchée et destinés au cerveau, là où se trouve les centres de sensibilité et de contrôle involontaire. Puis, avec la première goutte de sang ou la première lacération de la peau, des matières chimiques sont émises et tous les organes du corps suivant leurs fonctions, réagissent à cet appel. Le résultat est alors que toute l'énergie du corps humain et les fonctions de ses organes soient mises au service de l'organe touché.
Tel que mentionné dans le hadith ci-dessus, la médecine affirme que les parties du corps s'appellent les unes les autres au sens propre du terme. Le Prophète (prière et salut sur lui) dit dans ce hadith quel doit être l'état de la nation islamique en matière d'amour mutuel, de bienveillance et de compassion, et ce, en donnant l'exemple illustratif d'un corps unique qui dès que l'un de ses organes se plaint, les autres organes se mobilisent pour son secours. Le mot arabe Tadâ`â est le terme le plus approprié et le plus précis que l'on aurait pu utiliser à cet effet pour décrire ce qui arrive dans le corps dès qu'un organe est touché. Il est utile de savoir que le style conditionnel de la phrase du Prophète apporte plus d'éclat et d'explicité à ces dires du Prophète. Ce qui nous met face à un double miracle, linguistique et scientifique; le Prophète a donné les détails de ce qui se passe dans le corps humain à un moment où l'homme ne disposait d'aucun moyen d'observation en la matière. Il donna ces détails, en utilisant des mots explicites qui démontrent la réalité, et en usant d'une comparaison dont le sens reste ancré dans l'esprit. Le plus édifiant à cet effet est que les médecins aient utilisé le terme de sympathique et de parasympathique pour qualifier le système nerveux en état de réaction face à la maladie ou au risque que court le corps. Ce qui pourrait être une traduction littérale des termes utilisés par le Prophète (prière et salut sur lui). Gloire soit donc à Allah qui envoya Son Messager avec la guidée et la religion de vérité, afin qu'il prenne le dessus sur toutes les autres religions et Il lui accorda à cet effet des signes explicites et des paroles concises édifiantes.


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