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Préoccupations majeures des agriculteurs Agriculture - Le coût de l'eau d'irrigation, la restructuration des terres agricoles, l'érosion et la commercialisation
L'agriculture, est devenue en Tunisie, un secteur porteur malgré les conditions climatiques défavorables. En témoignent la réalisation de l'autosuffisance et la forte participation du secteur aux exportations (dattes, poissons, huile d'olives, agrumes, lait et légumes frais) pour une valeur de 1800 millions de dinars, ce qui a permis d'enregistrer une balance commerciale excédentaire de 112% pour la troisième année consécutive. Dans le cadre du suivi du développement du secteur, M. Mohamed Habib Haddad, ministre de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques, a présidé, mardi à Jendouba, une séance de travail consacrée à l'examen des moyens de développer l'exploitation des périmètres irrigués et de promouvoir le secteur de la pêche. La rencontre a permis de prendre connaissance des préoccupations des agricultures liées au coût de la production, à l'endettement, au coût de l'eau d'irrigation, à la restructuration des terres agricoles, à l'érosion, la commercialisation, la transformation et l'exportation des produits et les contrats de production. Il s'agit, également, de formuler les solutions à même de promouvoir le secteur de lapêche. S'agissant des difficultés abordées, M. Haddad a souligné que celles-ci feront l'objet d'étude et de suivi, précisant que le coût de l'eau d'irrigation au niveau des périmètres irrigués publics ne couvre pas les coûts d'entretien. Ce coût a fait savoir le ministre, est d'un taux variant entre 10 et 20% du coût de l'eau, soulignant que le budget de l'Etat contribue à hauteur de pas moins de 250 millions de dinars à la consolidation du secteur. Il a, également, mis l'accent sur les efforts déployés pour lutter contre l'érosion et ayant permis des interventions au niveau de 1,5 million d'hectares, annonçant, à cet effet, la mise en place d'une stratégie nationale pour intervenir sur 900 mille ha au cours de la prochaine décennie.
Pêche En ce qui concerne, le secteur de la pêche, le ministre a fait remarquer que les difficultés financières auxquelles les pêcheurs font face seront examinées par la Banque Nationale Agricole (BNA). M. Haddad a appelé les agricultures et pêcheurs à se préparer aux prochains rendez-vous de partenariat et de prendre en considération les paris et les défis de la concurrence et de la planification dans le cadre de la mise à niveau du secteur, depuis la production jusqu'à l'exportation, l'objectif étant de garantir un produit de qualité à forte valeur ajoutée. Il a, par ailleurs, recommandé d'exploiter au mieux le pôle technologique qui sera réalisé dans la région et de s'appuyer sur la recherche scientifique pour le développement du système agricole. Le ministre avait, auparavant, visité le port de pêche de Tabarka et inspecté le programme de valorisation du produit sylvopastoral à Zouara et Béni M'Tir (Délégations de Ain Drahem et Fernana), et inspecté les opérations d'assolement dans le périmètre irrigué public de Bouhertma 2 à Jendouba. Il s'est informé, aussi, dans la région Ben Béchir (délégation de Jendouba Nord) des activités de l'unité privée de production de « Colza » et celles de certaines exploitations agricoles privées de production de céréales irriguées, de pommes de terre de saison et de nouvelles plantations d'agrumes.