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Festivités du centenaire du grand poète Mustapha Khraïef
Les 8, 9 et 10 octobre 2010
Publié dans Le Temps le 28 - 09 - 2010

Les centenaires d'hommes de lettres et de culture se suivent chez nous mais ne se ressemblent pas. Après avoir célébré les centenaires de Aboul Kacem Chebbi, Ali Douagi, Hédi Jouini et récemment celui de Mohamed Jamoussi, le Ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine va bientôt donner le coup d'envoi pour les manifestations relatives au centenaire du grand poète tunisien Mustapha Khraief qui démarreront, croit-on savoir, à Nefta, ville natale du poète, les 8, 9 et 10 octobre 2010.
Le programme détaillé des différentes manifestations pour ce centenaire sera incessamment annoncé lors d'une conférence imminente qui sera tenue par le ministre de la culture et de la sauvegarde du patrimoine. Ces festivités se poursuivront jusqu'au 11 mars 2011 et seront clôturées à Tunis par un colloque sur l'homme et ses œuvres.
Mustapha Khraief est né le 10 octobre 1910 à Nefta au sud tunisien. (D'autres sources retiennent 1909 comme année de naissance du poète, la même que celle de Aboul Kacem Chebbi). Issu d'une famille passionnée pour la littérature : ses deux sœurs composaient des poèmes en langue populaire, ses frères Mohamed Naceur et Béchir étaient des romanciers. Son père était l'auteur du livre : « Al Menhej Essadid fi Tarikh El Jérid ». Son neveu, Mohieddine Khraief est également poète. C'est grâce à cette ambiance imprégnée de littérature et de poésie que le jeune Mustapha s'est épanoui et s'est illuminé pour devenir plus tard un grand poète.
Enfant, il fréquenta d'abord l'école coranique (kotteb) où il apprit le Coran. En 1921, il partit avec sa famille pour Tunis où il poursuivit ses études dans une école primaire puis, en 1926, à la Mosquée Ezzitouna. Il fit connaissance avec un groupe de gens de lettres, tels que Jalaleddine Naccache, Mahmoud Bourguiba, Hédi Laabidi, Bayrem Tounsi…. A la Khaldounia, il devint l'ami de Abou Kacem Chebbi et de Tahar Haddad. Il fréquenta le cercle « Taht Assour » où il profita des expériences du groupe des artistes et des écrivains de l'époque qui animaient la scène culturelle à Tunis et ce fut parmi les habitués de ce cercle qu'il perfectionna sa culture et ses connaissances dans le monde littéraire. C'est alors qu'il exposa les primeurs de sa production littéraire tout en acquérant une formation littéraire très solide grâce à ses lectures de toutes les œuvres littéraires provenant de l'Orient arabe et des productions traduites d'auteurs étrangers. Il s'adonna au journalisme et publia ses articles dans plusieurs journaux comme « Assawab », « Lissen Achaab » et « Al Wazir ». Il fut connu pour ses critiques acerbes qu'il publia sous un pseudonyme dans le journal « Assourour » de Ali Douagi. Plus tard, il fonda son propre journal « Al Destour » qui épousa les nouvelles idées et les tendances du mouvement national adoptés par le nouveau Parti Destourien Tunisien pour la lutte conte la colonisation. Au lendemain de l'indépendance, Mustapha Khraief occupa un poste à l'office de production et d'édition au sein du Secrétariat d'Etat de l'Education Nationale (actuellement Ministère de l'Education) et il travailla également en tant que vacataire à la Radio Tunisienne où il se distingua par les différentes émissions qu'il avait présentées, comme « Achey'ou bi chey'i youdhkarou », « Baba Sombel » et « Madhaf Al Oughnia »
Mustapha Khraief est mort le 11 mars 1967 à 10h du matin à l'hôpital Charles Nicolle dans le même pavillon où mourut son confrère et ami Ali Douagi, laissant derrière lui une bonne œuvre poétique d'une qualité inestimable, notamment ses recueils de poésie « Achoua'a » (1949) et « Chawk wa dhawk » (1965). L'amour de la patrie, l'appartenance arabe et l'attachement aux origines étaient les principaux thèmes de sa poésie. Ses écrits journalistiques furent publiés dans un livre posthume « Nahnou Namchi », publié en 1993 par le Ministère de la Culture. Mustapha Khraief fut un grand protecteur des genres classiques dans la littérature sans pour autant manifester une forte opposition contre le renouvellement dans la création littéraire ou artistique adopté par ses contemporains, en l'occurrence, Aboul Kacem Chebbi.


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