Le Temps-Agences - Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a réclamé hier une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu pour débattre de la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie et dans la partie orientale d'Al Qods. L'annonce lundi et mardi de la construction d'un total de 2.100 nouveaux logements pour les Juifs dans la partie arabe d'Al Qods et dans la colonie d'Ariel a suscité une vive réaction de l'Occident, invité par les Palestiniens à leur reconnaître rapidement un Etat sur les territoires occupés depuis 1967. «Quelque chose doit être fait au niveau international pour stopper l'expansion des colonies qu'entreprend le gouvernement israélien en Cisjordanie, y compris à Al Qods», a déclaré Nabil Abou Rdaïnah, porte-parole d'Abbas. Il a précisé à Reuters que le président palestinien avait donné pour instruction à son délégué aux Nations unies, Ryad Mansour, qui jouit du simple statut d'observateur, d'obtenir la réunion du Conseil de sécurité sur cette question. Mansour a déclaré par téléphone à Reuters qu'il formulerait cette requête via le groupe des pays arabes, qui, eux, jouissent du statut d'Etats membres de l'organisation mondiale. Mahmoud Abbas a déclaré récemment que sa préférence allait à une poursuite du processus de paix avec Israël, mais que, à défaut, il solliciterait des Etats-Unis et de l'Onu leur reconnaissance d'un Etat palestinien indépendant en Cisjordanie et à Gaza, avec Al Qods-est pour capitale. -------------------------- Israël exclut un gel de la construction de logements Le Temps-Agences - Israël exclut un gel ou une limitation de la construction de logements dans les quartiers de colonisation israéliens situés à al Qods-est, a indiqué hier à la radio publique le secrétaire du cabinet israélien Tzvi Hauser. «Il n'y a pas eu de gel de la construction à Al Qods, et il n'y aura pas un tel gel, telle est la politique des gouvernements israéliens depuis 40 ans», a affirmé Hauser, membre de la délégation qui accompagne le Premier ministre Benjamin Netanyahu en visite aux Etats-Unis. -------------------------- Pourparlers de réconciliation entre Fatah et Hamas Pour l'intérêt national palestinien Le Temps-Agences - Des représentants des groupes palestiniens rivaux du Hamas et du Fatah ont eu mardi à Damas une nouvelle session de pourparlers de réconciliation visant à résorber les différends qui nuisent à la cause palestinienne. Ces discussions, les deuxièmes depuis septembre, devait tourner principalement autour de la question épineuse du contrôle de l'appareil de sécurité palestinien, ont dit des responsables. Le Hamas contrôle actuellement la bande de Gaza, où il a pris le pouvoir par les armes en 2007, tandis que le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a la main sur la Cisjordanie. «Nous réalisons que la réconciliation relève de l'intérêt national palestinien», a dit un membre du Fatah, rejetant les accusations du Hamas, pour qui ce mouvement se laisse dicter sa conduite par les Etats-Unis. La délégation du Fatah comptait notamment dans ses rangs un haut responsable du renseignement, Majid Farah, alors que le numéro deux du Hamas Moussa Abou Marzouk menait celle du Mouvement du Hamas. Les journalistes ont été tenus à l'écart de cette réunion organisée dans un bâtiment du Hamas dans la capitale syrienne, alors qu'ils avaient eu la latitude de relayer la première, en septembre, lorsque les deux parties étaient convenus de relancer ces pourparlers de réconciliation sous l'égide de l'Egypte.