Le plaignant dans cette affaire est un Monsieur âgé, il venait de rentrer chez lui après avoir effectué sa prière matinale à la mosquée toute proche de son domicile. Une fois chez lui, , il a entendu un bruit anormal venant du premier étage. Voulant connaître ce qui se passe il a monta les escaliers et tout d'un coup il croisa un intrus qui descendait en courant. Il a essayé de l'attraper, malheureusement le malfaiteur, armé d'une barre de fer lui asséna un coup sur la tête qui lui a fait perdre connaissance. Après un long moment durant lequel il ne s'est rendu compte de rien, il s'est réveillé. Il était presque évanoui et arrivait à peine à se tenir debout. Il a pu quand même reprendre ses forces et vérifier l'état de sa demeure. Il est monté à l'étage, il a constaté que toutes ses affaires étaient éparpillées. En vérifiant ses poches, il s'est rendu compte de la disparition de son portefeuille qui contenait outre ses papiers personnels, la somme de 750 Dinars en liquide. Il s'est rendu de suite au poste de police où il a déposé plainte contre son agresseur, a fourni son signalement et a demandé à le poursuivre pénalement. Les auxiliaires de la justice se sont rendus sur les lieux où ils ont constaté l'état dans lequel était la maison, ils ont constaté également que la serrure de la porte d'entrée était forcée. Ils ont relevé les empreintes digitales. Quelques jours plus tard, le jeune homme a été arrêté. Il réside dans la même cité que le plaignant. Il l'a épié pendant plusieurs journées pour se rendre compte qu'il quittait son domicile tous les jours assez tôt pour la prière. Il a tout de suite reconnu être l'auteur du cambriolage du domicile et a également reconnu avoir agressé le plaignant car il l'a empêché de s'enfuir. Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de son forfait. Contre toute attente, il s'est rétracté devant le juge en niant les faits. Il a déclaré qu'il n'a jamais commis le vol et qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse. Son avocat n'a pas suivi cette thèse. Il a prié le juge de considérer son jeune âge, l'état de peur qui l'a envahi et a expliqué les raisons qui ont conduit le jeune homme à commettre cet acte. L'affaire a été mise en délibéré.