Qu'est-ce qui poussa ce beau-père accablé par le décès de son fils, à la suite d'une chute du premier étage, à accuser sa bru d'avoir poussé le jeune homme, sciemment et de manière délibérée. Les faits de cette affaire remontent au 15 août 2006, journée bien mémorable pour un père marqué à jamais par cet évènement malheureux qu'il n'est pas prêt d'oublier. Son fils marié travaille à l'étranger et revient, chaque année, pendant les vacances, voir sa famille et son épouse, établie chez ses parents. Le père déclara que le jour du drame, a peine avait-il regagné son domicile, qu'il constata avec stupeur, son fils gisant dans une mare de sang. Sa bru affolée, toute en larmes, lui apprit que son fils avait fait une chute du premier étage. Il s'empressa de le transporter à l'hôpital où il décéda quelque temps plus tard, et malgré les efforts déployés par l'équipe médicale. Le père ne put cependant croire à la version de sa bru, et l'accusa d'avoir poussé son fils du premier étage. Il présenta une requête au procureur de la République, lequel ordonna l'ouverture d'une enquête. L'accusée a comparu, en liberté, devant le juge d'instruction, qui a conclu à un non lieu, en classant l'affaire pour défaut de preuve. Cependant son beau-père interjeta appel de la décision du juge d'instruction. En vain car la décision de classement sans suite a été confirmée par la cour. Voulant aller jusqu'au bout, le beau-père, s'est pourvu en cassation. Mais sa demande a été rejetée, estimant qu'il n'y pas le moindre argument juridique pouvant justifier son action.