De Fathi EL MOULDI - S'il y a des « perturbateurs » au sein du Onze national, le problème doit être réglé de l'intérieur. Et l'actuelle «affaire» FTF – Alaeddine Yahia, portée devant le large public, a un arrière – goût amer, donnant une image dont personne ne peut être fier. En effet si le joueur lensois a fait quelques déclarations impertinentes, provocantes ou agaçantes, la FTF n'aurait jamais dû répliquer du tac-au-tac, étant au dessus de la mêlée comme institution qui mérite le respect et qui ne doit pas descendre aussi bas, au point de répondre, par communiqué de presse, à un seul joueur ! La FTF a tous les droits pour prendre toutes les sanctions qu'elle juge utiles pour l'intérêt supérieur de notre football, et elle n'a pas à justifier, par écrit, le cas d'un seul joueur, quasiment atteint dans sa personne et son honneur, et accusé ouvertement, dans une radio locale, par un responsable fédéral d'être « une mauvaise graine » ! Un communiqué pour un cas, c'est lui faire trop d'honneur, tout en touchant à son honneur, ce qui est un geste de malheur et une erreur de communication criade. En outre, évoquer les cas d'indiscipline du joueur en juillet et septembre 2010 et le convoquer en novembre 2010 est le comble du paradoxe, et le « besoin technique » du talent de Yahia aurait dû, céder, depuis longtemps devant le besoin de discipline.