L'hiver ne s'annonce pas du tout rude dans les rues sportives du côté du Bardo, puisque le Stade Tunisien est sur le podium, à mi-parcours de l'exercice. Les vrais supporters doivent être fiers de leur club, car malgré la modestie du budget, et grâce à la valeur technique des joueurs, leur équipe ne cache pas ses ambitions. Il y a comme un goût amer au niveau des performances, car, tous estiment, que leur équipe (tel un élève studieux) pouvait mieux faire, et, tous souhaitent que la seconde moitié, se passe mieux, et, que les responsables du club trouvent bien une solution pour fermer définitivement la vanne de cet exode des joueurs. Besoin urgent de renforts ! Si, comme le disent fièrement les responsables, le club du Bardo, veut jouer les premiers rôles, et, comme ils ne peuvent pas puiser dans leur vivier, sans aucune valeur, une seule alternative est à leur disposition : le renforcement des trois compartiments. Derrière, la venue d'un axial, ‘immunise' encore plus cette ligne, assez perméable, mais qui doit s'estimer heureuse d'enrôler un gardien comme Rami Jeridi, dont les prouesses sont devenues hebdomadaires. Un latéral gauche, serait, aussi le bienvenu, car, Ayari, n'est pas une assurance tout risque. Au milieu, il semble que les problèmes vont s'éclipser, puisque le dossier de recrutement d'un joueur expérimenté, malgré son très jeune âge, est sur la bonne voie. Martial, Ivoirien de 21 ans, enfanté par l'ASEC Mimosas d'Abidjan, un des meilleurs clubs du continent, va signer dans les quelques heures qui viennent. Le meilleur renfort de ces dernières années nous a précisé un cador du club. Ce joueur, dont on dit déjà beaucoup de bien, et, qui peut occuper plus d'un poste, se chargera de l'animation offensive. Devant avec les départs de quelques joueurs accueillis en grande pompe, mais qui n'ont, finalement, rien prouvé sur le rectangle vert, et, en l'absence totale de jeunes minutions offensives, il parait que les dirigeants sont à la recherche de l'oiseau rare. Le marché local, étant très restreint, et, faute de moyens financiers, on ne doit pas s'attendre à un miracle, sauf si, un de ces stadistes très estimés, pourvoyeurs inlassables en fonds, et, qui n'aiment pas les feux des projecteurs, se décide de faire un cadeau de début d'année à son club.