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Moubarak « a jusqu'à vendredi »
Marée humaineen Egypte
Publié dans Le Temps le 02 - 02 - 2011


Un émissaire américain au Caire
L'opposition refuse l'offre du dialogue du pouvoir
Le Temps-Agences - Des centaines de milliers d'Egyptiens ont envahi hier les rues pour la plus importante mobilisation en huit jours de contestation contre le président Hosni Moubarak appelé plus que jamais à partir après 30 ans au pouvoir.
A la faveur du soutien de la toute-puissante armée, qui s'est engagée à ne pas tirer sur eux, hommes, femmes, enfants et vieillards ont manifesté pour exiger le départ de M. Moubarak qui semble s'accrocher au pouvoir en proposant un dialogue et des réformes aussitôt rejetés.
Aucun incident violent n'a été enregistré lors des manifestations tenues à l'appel de l'opposition pour la "marche d'un million" au Caire et à Alexandrie contre leur président accusé de tous les maux -pauvreté, chômage, violation des libertés, corruption et verrouillage politique.
Mohamed ElBaradei, la figure la plus en vue de l'opposition, a appelé M. Moubarak à partir "au plus tard vendredi", en se prononçant pour "une sortie honorable" du président, 82 ans, de plus en plus en difficulté.
Face à l'épreuve de force persistante, les Etats-Unis sont entrés en contact avec les deux camps: un ex-diplomate américain Frank Wisner devait rencontrer au Caire de hauts dirigeants du régime, alors que l'ambassadrice des Etats-Unis Margaret Scobey s'est entretenue au téléphone avec M. ElBaradei qui a reçu en outre un appel téléphonique de l'ambassadeur britannique.
Dans le même temps, ils ont ordonné le départ du personnel non essentiel de leur ambassade, alors que le mouvement de contestation, du jamais vu depuis 1981, même s'il continue de manière pacifique, a fait depuis le 25 janvier au moins 300 morts selon un bilan non confirmé de l'ONU, et des milliers de blessés.
Dans le centre du Caire, la grande place Tahrir (place de la Libération), épicentre du mouvement, a été prise d'assaut par une marée humaine. L'atmosphère y était très festive, les manifestants, dansant et chantant en conspuant le président égyptien.
Les passants applaudissaient à la vue de deux mannequins représentant M. Moubarak pendu, avec l'étoile de David sur sa cravate et des liasses de dollars dans les poches.
"Je pense que les gouvernements, partout, doivent nous appuyer. Nous attendons qu'ils disent qu'il est parti, qu'il est dans l'avion. C'est notre rêve", dit l'une des manifestantes, Basma Mahmoud, 30 ans.
L'armée a fermé le matin les accès à la capitale et à d'autres villes, et des hélicoptères ont survolé régulièrement le centre du Caire. Le trafic ferroviaire avait été interrompu pour empêcher un déferlement sur la capitale.
A Alexandrie, deuxième ville du pays sur la Méditerranée, des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant la mosquée Qaëd Ibrahim et la gare ferroviaire.
A Suez (est), 15.000 personnes ont défilé, alors qu'elles étaient 40.000 à Mansoura, 5.000 à Tanta et 10.000 à Mahalla, dans le Delta.
Quelques heures après l'entrée en vigueur du couvre-feu (14H00 HT jusqu'à 07H00 HT), la foule commençait à se disperser au Caire en bon ordre, sous le regard de l'armée.
De même à Alexandrie, les gens commençaient à rentrer chez eux, alors que l'insécurité règne dans le pays en raison des pillards apparus aux premiers jours de la contestation après le retrait de la police. Celle-ci, haïe par les manifestants sur lesquels elle avait tiré, est réapparue lundi.
Pour mobiliser les manifestants, les groupes issus de la société civile, soutenus par M. ElBaradei, une partie de l'opposition laïque et les Frères musulmans, force d'opposition la plus influente, ont compté sur le bouche à oreille, Internet restant bloqué et le service de messagerie mobile perturbé.
L'annonce d'un nouveau gouvernement et la proposition du vice-président Omar Souleimane d'un dialogue avec l'opposition ont été rejetées par les manifestants et l'opposition, pour qui seul le départ de M. Moubarak viderait les rues d'Egypte.
Après une semaine de protestations, les contrecoups économiques de la révolte se font sentir. Les touristes, l'une des principales sources de revenus pour l'Egypte, ont renoncé à venir, et les étrangers prennent la fuite.
Banques et Bourse restent fermées, alors le carburant manquait et les Egyptiens faisaient leurs provisions.
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L'opposition, un ensemble hétéroclite
Le Temps-Agences - L'opposition au régime du président Hosni Moubarak est un ensemble hétéroclite de partis laïques, d'islamistes et d'organisations issues de la société civile.
Une grande partie -Mohamed Al Baradei et ses partisans, les Frères musulmans, certains partis de l'opposition laïque- est représentée dans un comité qui a déclaré hier qu'il n'engagerait pas de négociations avec le pouvoir tant que le président Hosni Moubarak serait en place.
Les partis laïques de l'opposition légale sont une vingtaine, la plupart avec une très faible audience et une représentation parlementaire limitée à une quinzaine de sièges au total sur les 518 de l'Assemblée.
Le plus connu est le Nouveau Wafd, créé en 1978 en s'inspirant du Wafd fondé au début du XX ème siècle, qui fut longtemps le grand parti nationaliste du pays.
On trouve aussi le parti Al-Ghad créé par l'opposant Ayman Nour, qui s'était présenté contre le président Hosni Moubarak à la présidentielle de 2005. Plusieurs formations se réclament de la gauche socialiste ou de l'héritage du président Nasser.
Les islamistes sont dominés par le mouvement des Frères musulmans, créé en 1928 par Hassan Al-Banna. La confrérie est officiellement interdite et n'est pas un parti politique, la constitution n'autorisant pas les partis constitués sur une base confessionnelle.
Les Frères musulmans, cibles de fréquentes arrestations, sont toutefois tolérés dans les faits, et très présents dans de nombreuses institutions caritatives ou syndicales.
Considérés comme le mouvement d'opposition le mieux implanté et organisé, ils avaient raflé 88 sièges de députés, soit 20%, lors des législatives de 2005. Leur représentation parlementaire a toutefois disparu lors des élections de novembre/décembre 2010. La confrérie, qui n'a eu aucun siège au premier tour, a boycotté le second en dénonçant des fraudes de la part du pouvoir.
Les mouvements issus de la société civile comprennent notamment l'Association nationale pour le changement du prix Nobel de la Paix et ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohamed Al Baradei. Cette formation se veut une structure souple pour des personnalités ou mouvements de toutes sortes réclamant des réformes démocratiques.
On y classe aussi le Mouvement des jeunes du 6 avril, dont le nom s'inspire d'une révolte ouvrière dans le delta du Nil en avril 2008. Le groupe est essentiellement présent sur Internet, notamment via Facebook.
Le mouvement Kefaya a été fondé en 2004 par des militants anti-gouvernementaux. Il a surtout fait parler de lui en multipliant les actions de protestation lors des élections de 2005, mais a depuis beaucoup perdu en visibilité.
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Un difficile exercice d'équilibre pour Washington
Le Temps-Agences - La révolte égyptienne a pris de court l'administration américaine qui se trouve désormais face à l'obligation d'un arbitrage entre ses intérêts stratégiques au Proche-Orient et son souhait d'une réforme politique dans la région.
Barack Obama et la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, ont tous deux été critiqués pour leur lenteur à prendre la mesure des bouleversements qui se déroulent en Egypte où des milliers de personnes exigent depuis une semaine le départ de Hosni Moubarak.
Clinton s'est vu railler pour sa première réaction, jugeant que le gouvernement était "stable" face à la contestation visant le président égyptien, un fidèle allié des Etats-Unis, au pouvoir depuis 30 ans.
Depuis, la chef de la diplomatie s'est placée sur une ligne nettement plus critique fixée par le président Obama qui a souhaité ce weekend une "transition ordonnée" en Egypte.
Cette déclaration de l'hôte de la Maison blanche a été interprétée comme un signe que Washington envisageait de lâcher Moubarak et que les jours de ce dernier au pouvoir étaient comptés.
Certains observateurs politiques ont fait un parallèle embarrassant entre cette prudente réponse américaine aux événements actuels et la promesse faite par Obama, lors d'un discours au Caire en 2009, d'oeuvrer à une plus grande liberté dans le monde Musulman.
"Les Etats-Unis doivent rompre avec Moubarak maintenant", estimait le Washington Post dans un éditorial, samedi. Une demande qui a toutes les chances d'être mal perçue en Jordanie et en Arabie saoudite, autres alliés américains dans la région.
La vitesse à laquelle se déroulent les événements place l'administration Obama dans une situation délicate: tenter d'encourager les réformes sans imposer son avenir à l'Egypte.
"Personne ne sait quel régime va s'installer au pouvoir une fois que tout cela sera terminé. Ni comment les Egyptiens vont percevoir ce nouveau régime. Il n'y a simplement aucun moyen de savoir comment cela va tourner", explique Anthony Cordesman spécialiste des questions de sécurité nationale au Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS) de Washington.
Selon lui, les appels en faveur d'une intervention plus large des Etats-Unis sont irréalistes.
Le pays est l'un de deux Etats arabes à avoir signé une paix avec Israël et il est souvent perçu comme un contrepoids à l'influence de l'Iran dans la région.
Malgré cette importance stratégique, Washington ne dispose que d'une influence relative sur Le Caire. Environ 1,3 milliard de dollars d'aide militaire sont fournis chaque année mais cela ne représente plus qu'un pour cent du PIB égyptien contre 20% en 1980.
Les Américains ont été clairement surpris par la rapidité avec laquelle s'est propagée la contagion en provenance de la Tunisie où des manifestations ont chassé Ben Ali le 14 janvier.
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Evacuation d'une partie du personnel diplomatique américain
Le Temps-Agences - Le Département d'Etat a annoncé hier avoir ordonné à tous les membres non essentiels du personnel diplomatique américain en Egypte de quitter le pays avec leur famille.
Le ministère américain des Affaires étrangères ajoute avoir pris cette décision "à la lumière des récents événements en Egypte", où des centaines de milliers étaient rassemblés dans le centre du Caire pour réclamer le départ du président Hosni Moubarak.
Le Département d'Etat précise qu'il continuera à affréter des appareils pour évacuer les touristes américains encore présents dans le pays. Quelque 1.200 passagers ont ainsi quitté le Caire lundi à destination de Larnaca, Athènes et Istanbul.
L'aéroport du Caire est toujours ouvert mais les vols pourraient être perturbés en raison de la situation dans le pays, selon le ministère.
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Pourquoi Israël est-il inquiet?
Le Temps-Agences - La chute de Hosni Moubarak, contesté par un mouvement sans précédent dans les rues égyptiennes, pourrait isoler encore davantage son voisin israélien.
Le soulèvement qui menace le régime de Hosni Moubarak rend les Israéliens anxieux. Le sujet est si sensible que le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, a interdit à ses ministres et conseillers de le commenter. Il s'est borné pour sa part à affirmer sa volonté de focaliser ses efforts "sur le maintien de la stabilité de la région." "La paix avec Le Caire dure depuis plus de trente ans, insiste-t-il, et notre objectif est de s'assurer de la poursuite de ces relations, quelle que soit l'évolution de la situation."
La "paix froide" instaurée entre Israel et l'Egypte par les accords de Camp David, en 1979, revêt une importance stratégique pour Israël. Elle lui a permis de déployer ses forces sur d'autres fronts, notamment au Nord, à la lisière du Liban. De même, le régime Moubarak contrôle la douzaine de kilomètres de frontière partagée avec la bande de Gaza, où elle a limité les trafics d'armes.
Le triomphe de la rébellion exposerait Israël à un isolement accru. D'autant que l'Iran, proche allié jusqu'à la chute du Chah, est devenu la source d'inquiétude majeure des Israéliens. Et que, plus récemment, l'opération "Plomb durci" menée à Gaza et l'affaire de la flottille anti-blocus a conduit la Turquie à prendre ses distances.
L'opinion égyptienne demeurant foncièrement hostile, Israël redoute de voir s'installer à sa porte un pouvoir ennemi doté d'une armée aguerrie. Selon les renseignements israéliens, l'Egypte est pourvue de forces "à l'occidentale, qui ont bénéficié de l'aide américaine", dotées de milliers de tanks, de centaines de chasseurs à réactions et de douzaines de vaisseaux.
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Tel-Aviv «exige» le respect de la paix
Le Temps-Agences - Israël a appelé hier la communauté internationale à "exiger" de tout pouvoir égyptien le respect du traité de paix avec Israël, selon un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
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Google lance la possibilité de «tweeter» par téléphone
Le Temps-Agences - Le groupe Internet américain Google a annoncé lundi qu'il avait coopéré avec Twitter durant le week-end pour mettre en place un système permettant aux Egyptiens d'envoyer des messages sur le site de microblogs par téléphone, en contournant le blocage d'Internet.
"Cela marche déjà et tout le monde peut «tweeter» en laissant simplement un message téléphonique à l'un des numéros internationaux suivants: +1 650 419 4196 ou +39 06 62 20 72 94 ou + 97 316 199 855. Le service mettra instantanément le message (sur Twitter) en utilisant le mot-clé #egypt", ont annoncé des responsables de Google sur le blog officiel du groupe.
"Aucune connexion Internet n'est nécessaire. Les gens peuvent écouter les messages en composant les mêmes numéros de téléphone ou en allant (sur le site Internet) twitter.com/speak2tweet", ont-ils ajouté.
"Nous espérons que cela contribuera à aider les gens en Egypte à rester connectés dans cette période très difficile. Nous pensons à tout le monde là-bas", concluent Ujjwal Singh, le co-fondateur de la société SayNow, qui vient de se faire racheter par Google, et AbdelKarim Mardini, directeur produits pour le Moyen-Orient et l'Afrique.
Cette annonce de Google intervient alors que selon le site américain Renesys, spécialisé dans la surveillance du web, le dernier fournisseur d'accès à Internet qui fonctionnait encore en Egypte, celui du groupe Noor, a été bloqué lundi.
Google, dont la devise est "ne pas faire le mal", est un défenseur affiché de la défense de la liberté d'Internet.
Il y a un an il avait menacé de quitter la Chine si c'était le prix à payer pour refuser la censure de son moteur de recherche. Depuis lors, le groupe californien permet aux internautes chinois de contourner la censure en accédant à son moteur de recherche basé à Hong Kong.
Par ailleurs, selon le Wall Street Journal, la famille d'un cadre de Google en Egypte est sans nouvelle de lui depuis vendredi.
Un message de Ghonim sur Twitter remontant au 24 janvier indique qu'il entendait participer aux manifestations du lendemain en Egypte, "malgré tous les avertissements de mes proches et de mes amis".
Dans un message daté du 27 janvier il écrivait: "Priez pour l'Egypte. Très inquiet. Il semble que le gouvernement prépare un crime de guerre demain contre le peuple. Nous sommes tous prêts à mourir".
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Gaza
Le Hamas empêche une manifestation pro-égyptienne
Le Temps-Agences - La police du Hamas a empêché un petit groupe de Palestiniens à Gaza de tenir une manifestation de soutien au mouvement de protestation égyptien, a-t-on appris hier.
La police est intervenue lorsqu'un petit groupe de manifestants s'est rassemblé hier dans le centre de Gaza, a déclaré Asma al-Ghoul, une militante, qui faisait partie du groupe. Les policiers ont procédé à des interpellations et ont malmené certains manifestants, a-t-elle précisé.
L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a appelé le Hamas à "cesser d'interférer arbitrairement dans les manifestations pacifiques sur l'Egypte ou tout autre sujet".
En Cisjordanie, l'Autorité palestinienne a également réprimé une manifestation de soutien aux manifestants égyptiens cette semaine.


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