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«Aucune des quatre entreprises privées du secteur n'appartient de près ou de loin au clan mafieux»
Les chauffeurs de la société «City» en grève, depuis 10 jours

Le transport en commun, ce service indispensable pour le citoyen tunisien a toujours fait l'objet de critiques virulentes et de doléances incessantes notamment en ce qui concerne la qualité médiocre des services rendus.
Avant la Révolution, les citoyens déploraient la précarité et le manque de ponctualité du transport public, et plus particulièrement ceux qui utilisent le bus comme moyen de transport quotidien. Même l'entrée du secteur privé dans le circuit n'a guère contribué à redorer l'image du transport en commun. Après la Révolution, le scénario s'est inversé. Ce sont les agents du transport public et/ou privé qui lancent la chasse aux sorcières et montent au créneau en intégrant la vague des grévistes et des protagonistes du fameux lexique postrévolutionnaire « Dégage ». Les agents du transport public, notamment les chauffeurs et les receveurs ne dérogent pas à la règle et lancent leur tas de demandes. Au menu principal : augmentations des salaires, des régulations immédiates de leurs situations, des primes supplémentaires et un « nettoyage » de la direction…
Les bus de la société City, l'une des entreprises privées dans le secteur du transport en commun en Tunisie ne desservent plus et ce, depuis dix jours. Les citoyens s'interrogent sur cette fugue, surtout que les abonnés et les clients qui utilisent les services de la City sont nombreux. Par ailleurs, des rumeurs circulent de part et d'autre. La City serait-elle la propriété des Trabelsi ? Certains parlent du gel des avoirs de ladite société suite à son éventuelle appartenance à la famille déchue.
Pour répondre à ces interrogations, nous avons contacté la direction générale de la société, laquelle nous a apporté les éclaircissements suivants :
« De prime abord, nous tenons à préciser que la société n'appartient ni de près ni de loin à la famille déchue. D'ailleurs les quatre entreprises privées du secteur dont la société TUT (transport urbain de Tunis) et la société TUS (transport urbain et suburbain) n'appartiennent guère à la famille déchue. Pour le cas de notre société, elle appartient à Abdelmajid ben Salah et le groupe français Lacroix, le premier groupe de transport de voyageurs indépendant en île-de-France.
Concernant l'interruption de la circulation de la City depuis 10 jours, c'est l'anarchie totale. Les chauffeurs sont en grève, et c'est pour la deuxième fois après la Révolution. Or, nos chauffeurs sont très bien payés. Ils reçoivent un net à payer de 700 à 800 dinars. Et ils demandent une augmentation de salaires et primes supplémentaires sur chaque procès_verbal au profit des contrôleurs. Nous avons entamé hier les négociations avec l'UGTT et le ministère du Transport. C'est la catastrophe pour nous. Les protestations et les grèves menées par certains chauffeurs sont d'une agressivité accrue. Nous allons essayer de résoudre les conflits d'ici un mois et nous nous excusons auprès de nos clients fidèles.
Et indépendamment des grèves actuelles et des séries de protestations qui touchent d'ailleurs tous les secteurs, il ne faut perdre de vue les maux chroniques dont souffrent les entreprises privées du secteur. Notre entreprise compte 18 bus et plus de 32 chauffeurs et 4 lignes. Or la norme exige 20 lignes et 120 bus. Ce qui est loin d'être le cas pour nous. Nous sommes des entreprises qui perdent beaucoup d'argent. Nous n'avons pas bénéficié d'avantages fiscaux, ni même de subvention sur le prix du carburant. Nous avons la particularité d'opérer dans une industrie pas comme les autres. Une industrie qui exige des investissements colossaux en termes d'acquisitions et de réhabilitation du parc et ce, indépendamment de l'importance des charges fixes (les salaires). Pour information : un bus mis en circulation, mobilise pas moins de 3 à 5 emplois directs outre les emplois indirects. Avec 4 lignes, nous arrivons à un état de saturation, d'où le CA (chiffre d'affaires) suit une droite asymptote (arriver à un stade de stagnation). Il faut augmenter les lignes et élargir le parc sinon on est condamnés à mort dès le départ. Notre activité est entre les mains du ministère du Transport. Les prix des billets sont également fixés par le ministère. A défaut de subventions, notre qualité des services rendue a régressé et avec la hausse des prix décidée par le ministère, nous avons perdu de la clientèle. Pour notre part nous sommes prêts à réduire les prix.
Il va sans dire que nous avions l'intention de poursuivre le plan d'investissement permettant la création de 60 emplois nouveaux. Notre partenaire français avait également l'intention d'investir davantage dans l'entreprise en apportant une nouvelle formation certifiée aux chauffeurs sur un simulateur de haut niveau. Aujourd'hui et avec les troubles qui sévissent par les temps qui courent, il s'est désisté en reconduisant le projet à une date ultérieure. Donc tout tombe à l'eau».
Yosr GUERFEL AKKARI


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