De Hatem Belhaj - Dans la dernière édition du livre encyclopédique « Le civisme pour les nuls », au chapitre violence, on peut lire cette définition « réaction physique exagérée d'une personne à court d'arguments ». Ceci pour le comportement social au quotidien. Quant à la violence politique, elle sert, au contraire, à argumenter des idées qu'on risque de ne pas avoir assez d'arguments pour la défendre. Toujours en politique, les violents ne sont pas nécessairement ceux qu'on croit. Le plus violent est celui qui se cache juste après et qui ne revendique pas ses actes. Une forme de lâcheté inconsciente car souvent, les violents actants sont manipulés par d'autres plus lâches encore et qui confondent arène politique et arène romaine, où tous les coups sont permis. Comment lutter contre la violence, c'est à la fois simple et compliqué. Simple, en l'ignorant. Compliqué, en la défiant. Sachant que, fort heureusement, les violents sont ultra minoritaires donc, on peut les contrer par le nombre. La révolution a marché lorsque la peur a changé de camp, la post révolution doit adopter la même stratégie. Faire changer la peur de camp et démasquer sans état d'âme ceux qui la manipulent. Il existe des lois et les faire valoir contribuera à instaurer un véritable Etat de droit, protégé par les lois et ceux qui les font appliquer.