Le Stade Tunisien ne voit pas le bout du tunnel, et se bat encore dans les méandres de cette crise financière qui ne fait que l'asphyxier encore plus. Et s'il continue de respirer, il le doit surtout à quelques proches qui se portent candidats pour faire partie du prochain bureau directeur, mais, ils ne le feront pas, tant que le flou persiste sur les états financiers du club, que ceux qui sont encore aux manettes ne veulent pas (on ne comprend pas pourquoi) dévoiler. Hier les joueurs devaient recevoir au moins un salaire, mais cela n'a pas été fait. Comble de malheur, tous les responsables qui gèrent les affaires courantes étaient incapables de venir dire aux joueurs une explication plausible sur le retard. D'ailleurs de source sûre, nous avons appris que, d'abord, ils se renvoyaient la balle, puis, enfin, ils avaient carrément éteint leurs téléphones. Voilà où en est le topo de la situation stadiste. Devant le vide, devant la défection des dits responsables, et, après moult tractations entre eux, les joueurs qui devaient s'entrainer hier après midi une seconde fois, avaient décidé de boycotter la séance, en attendant d'obtenir une réponse rassurante. Ils ont bien eux aussi, des familles à nourrir. Il n'y a qu'au Stade Tunisien que cela arrive, et, tout prouve, et, atteste que les dirigeants actuels ne peuvent rien assumer, et, d'ailleurs, dans les rues sportives de la localité des voix commencent à s'élever, et, les taxent haut, et, fort, d'être une bande de profanes.