Fayçal Zidi (USMo) : «Le tournant du match ? c'est l'arbitre» Entre un entraineur qui gagne mais qui reconnait que la qualification de son équipe n'était pas facile, et un autre qui perd mais que s'en prend directement à l'arbitre sans dire pourquoi son équipe a échoué, c'est presque le choc des « cultures » !. A vrai dire, tous « ceux » qui ont assisté ou vu le match au petit écran se sont bien rendu compte que ce jour-là le trio arbitral était hors-sujet, tant l'absence presque totale d'entente entre l'arbitre central et ses assistants était manifeste , et surtout le manque d'objectivité dans l'appréciation de l'arbitre, autant dire que l'arbitrage sinon il n' a pas influé directement sur le résultat du match, au moins il a hypothéqué un moment (nous sommes à la 88ième minut) les chances de l'USMo, ce qui est en soi déjà un cas de partialité avérée. Mis à part ce regrettable aspect du match, insistons pour dire que si l'EST a su gagner , c'est parce qu'elle a su comme à ses habitudes, gérer son match. Qu''en revanche, si l'USMo a échoué de peu , c'est que l'effort entrepris un moment du match n'était pas suffisant . Pourquoi ? L'USMo : l'effort était simplement insuffisant D'après le coach «Usémiste», Fayçal Zidi, excédé assurément en fin de rencontre précise que «le tournant du match c'était l'arbitre !» quand il a validé le troisième but espérantiste marqué par Msekni mais entaché , il est vrai, d'une main flagrante que tout le monde a vu sauf bien –sûr l'arbitre et son assistant. Certes, le staff technique monastirien est libre de tenir de tels propos mais il ne peut en revanche passer sous silence certains choix tactiques qui auraient pu avoir par contre une influence directe sur le niveau de prestation de son équipe. En effet, en première période sous le rythme imposé par l'EST, les bleus étaient pratiquement cantonnés à se défendre, de surcroit leur réaction ne s'est produite qu'après le second but de l'EST. En fait , le pressing adopté par les visiteurs a gêné les joueurs usémistes. Manquant d'inspiration (surveillance rapprochée sur Ben Abdelkader) dans la relance et la construction, fautes de solutions sur les couloirs (Bouazzi et Msekni ont bien limité les montées de Bnouni et Boukang), l'USMo a pâti également sur le plan offensif où le jeune Segair-Nasri n'a pas été très incisif devant l'axe défensif adverse. L'équipe sahélienne n'a retrouvé un certain équilibre qu'après les changements opérés par le coach quand il s'est résolu à opter pour des choix plus offensifs en relevant Nasri , par Boukhris et Bouzgarrou. D'ailleurs, si le premier fut l'auteur du seul but de son équipe, le second a été plus entreprenant devant la défense « sang et or » ; du coup l'équipe s'est-elle offerte à ce moment –là une série de corners et de coup de pieds arrêtés bien placés ? Mais c'était un peu tard. Bref, l'entraineur de l'USMo, en dépit d'une amère élimination de la coupe, ne peut nier également que son équipe en fin de match a manqué de fraicheur physique. L'EST : des risques sûrement calculés ! Plus dominatrice que conquérante, l'EST a bien dosé son effort et réparti les risques. Très entreprenante en première période ( la première occasion fut l'œuvre de Darragi à la 6ième minute), elle a su après ses deux premiers buts battre momentanément retraite pour parer aux assauts adverses tout en usant du contre ( ce qui justifie du reste le troisième et dernier but). En somme, par un choix judicieux du mode opératoire et de la formation rentrante de son coach, Nabil Maâloul, ce dernier a mis son groupe en ordre de bataille. On assure d'abord la qualification et on se porte ensuite …au prochain match face à une autre équipe sahélienne, l'ESHS. La méthode a payé, certes avec « difficulté… » reconnaît-il , mais le résultat est bien là. Quatre buts, et une qualification à la clé. Mais en relevant promptement après deux buts seulement , à la fois Darragi, et Traoré ( il reconnait en fin de match que la sortie de Mouelhi a contraint Hichri, bien usé à finir le match), n'a-t-il pas pris assez de risques surtout que l'USMo réduisant le score ( 1-2) pourrait éventuellement égaliser ? Seul Nabil Maâloul pourrait dire si les risques pris étaient calculés ou pas ! Sadok SLIMANE
Mohamed Slama à l'EST ? De passage hier, au parc « B », nous avons appris que le Zarzissien Mohamed Slama, porterait les couleurs de l'EST à partir du mois de juillet prochain. Une information qui reste à confirmer, car dans lequel cas, quel sera le sort réservé aux Ayari, Ben Hamouda, M'hirsi, Khenissi et quelques autres jeunes joueurs de talent. R.B.A
FIFA Oussama Darragi parmi les quatre meilleurs milieux du monde arabe La FIFA a cité le milieu offensif de l'Espérance de Tunis parmi les quatre meilleurs joueurs arabes évoluant sur les terrains continentaux et dans le monde arabe. Oussama Darragi se trouve aux côtés de l'Egyptien Mohamed Aboutarika, l'Algérien Karim Ziani et le Saoudien Mohamed Chelhoub. Le site de l'instance internationale a mis l'accent sur l'important rôle joué par ces quatre «milieux de terrain» et notamment la contribution de Oussama Darragi dans les victoires enregistrées par l'Espérance de Tunis comme au sein de l'équipe nationale de Tunisie. R. B. A
Dérapages en série à Monastir Le déplacement de l'Espérance de Tunis à Monastir ne s'est pas déroulé dans les conditions souhaitées par toutes les parties impliquées dans ce match de coupe. Pour une rencontre à huis clos, la présence de quelques centaines de spectateurs est inacceptable. A qui incombe ce premier dérapage ? Sûrement à la partie monastirienne qui a permis l'accès au stade à ces personnes comme aux organisateurs de la FTF à travers la ligue régionale. Enfin au commissaire et à l'arbitre qui n'ont pas intervenu pour faire respecter le huis clos. Cette présence en grand nombre de supporters n'a pas manqué d'entraîner une série d'incidents consistant en une agression des joueurs Ben Chérifia et Chemmam au retour des deux équipes aux vestiaires. Raison qui explique l'important retard accusé par l'équipe pour quitter le stade et se diriger vers leur bus. Ce fut là l'autre surprise à la vue des dégâts occasionnés au seul moyen de transport mis à la disposition de l'équipe. Nous faisons à nos lecteurs gré des dérapages verbaux à l'encontre des accompagnateurs de l'Espérance à travers un langage plus que vulgaire auquel ne nous ont pas habitués les Monastiriens. Plus préoccupant encore dans la mesure où personne parmi le proche entourage de l'équipe locale n'a intervenu pour y mettre le holà. Au contraire on n'a fait que jeter l'huile sur le feu par le biais de déclarations incendiaires. Et dire qu'il s'agissait d'un simple match de football entre deux grandes équipes qui vont se retrouver la saison prochaine en ligue 1.