Il ne se passe pas une journée en ligue 1 sans qu'elle soit marquée par des dépassements émanant de quelques uns parmi les arbitres désignés par la direction nationale compétente en la matière. Rien que pour celle de dimanche dernier, un pénalty n'a pas été accordé à l'Espérance déjà victime dix jours plus tôt d'une bourde de l'arbitre Hichem Barkallah, un autre non accordé au Stade Tunisien à Sfax, un pénalty non justifié a été accordé à l'A.S.Gabès devant l'Etoile et un but entaché d'une faute a été accordé au Club Africain face à la J.S.Kairouan. Cela fait beaucoup d'autant plus que ces fautes sont devenues courantes sur nos stades d'autant plus que les arbitres sont soumis à une forte pression, donc acculés, à leur corps défendant, à un arbitrage maison. Et ce sont les clubs qui payent les pots cassés. La direction nationale est la principale responsable de ce gâchis pour une raison bien simple : elle ne fait que répondre positivement et séance tenante aux demandes des responsables des clubs de changer tel ou tel arbitre. Cela a fait boule de neige et le scénario de se répéter chaque semaine. Rien que pour la 3ème journée, la même direction a procédé au remplacement de Kacem Ben Naceur et de Adel Arraï. Et là, comment expliquer la désignation de l'arbitre lybien en arrêt total depuis quatre mois. Les sanctions prises à l'encontre des arbitres en fonction des fautes commises ne sont pas la solution idoine car là où nous en sommes il est à craindre que d'ici la fin de la phase aller, il n'y aura plus d'arbitres susceptibles de diriger les rencontres de la compétition nationale. La solution est à chercher ailleurs, elle doit être drastique et le plus tôt sera le mieux.