Assisterons-nous à un changement d'alliances ? Aux dernières nouvelles filtrant dans des milieux proches d'Ennahdha, la volte-face de Moncef Marzouki a été plus qu'une surprise voire perçue comme une forte, une déception. Ils pensent que le Congrès pour la République ( CPR) dirigé par Moncef Marzouki, doit beaucoup à Ennahdha, y compris dans la composition de certaines de ses listes présentées aux dernières élections de la Constituante le 23 octobre. Pour beaucoup, c'est Ennahdha qui a fait du CPR la deuxième force politique du pays. Selon ces mêmes sources, Moncef Marzouki, ne serait plus le candidat justement indiqué pour le poste de président de la République. Le débat engagé et les divergences apparues au sein de la commission d'organisation des pouvoirs, en cette nouvelle période transitoire, ont causé des blessures difficiles à cicatriser. La recherche d'un autre candidat pour le poste de président serait en vue. On a parlé d'un candidat indépendant issu des partis représentés au sein de la Constituante. Où le dénicher ? Certains regrettent l'abandon de la carte Béji Caïd Essebsi laquelle piste fut abonnée suite à la pression du CPR. Pour beaucoup d'observateurs, Béji Caïd Essebsi est l'homme de la situation. Il a suffisamment assez de rayonnement à l'échelle nationale et internationale qui le prédestiné à occuper le poste. Il bénéfice du soutien de l'Occident et des pays voisins. C'est un homme qui rassure…pour une période transitoire. Certains considèrent que la présence de Rached Ghannouchi aux Etats-Unis, favorise cette hypothèse. Une autre proposition a été avancée, celle de Meya Jéribi, secrétaire générale du Parti Démocratie Progressiste ( PDP), un parti, dit-on respecté par Ennahdha. Au cas où cela prend, Meya Jéribi, accepterait-elle de bon coeur de froisser son camarade Ahmed Néjib Chebbi ? Ce qui est pas sûr. Les prochains jours peuvent nous réserver des surprises. Hassine BOUAZRA sihem libremad nej amad salem kamel Abderrahim observer daassi zarzour ourwa