Il ne faut pas être « psy » pour se rendre compte que ça va de mal en pis. Que l'ambiance est devenue pourrie. Que la colère est bien nourrie. Que ça gronde partout, dans les gradins, sur les terrains, à l'extérieur, à l'intérieur, là où c'est « permis » ! A cause des erreurs d'arbitrage ? Le raisonnement serait primaire, à la limite trop « sage » ! A cause des mauvais résultats de son équipe ? Peut-être, mais ce n'est pas le déclic du « casseur-type » ! Et nous y voilà, de nouveau ! On est mal dans sa peau ? Sur les gradins, on y va comme un taureau ! C'est l'espace idéal pour le non-droit. C'est l'espace idéal pour les hors-la-loi. Conclusion : le huis clos risque de revenir, l'image de notre sport va se ternir, nos équipes, faute de finances, vont mourir. Le remède sera pire que le mal. Et l'issue du mal risque d'être fatale… C'est l'actuel paysage annonciateur d'un triste présage… La question n'a rien de beau : le sport est-il victime ou « bourreau » ? Est-il le vrai provocateur de la violence ? Est-il l'alibi pour provoquer les turbulences ? C'est, cette seconde hypothèse qui a le plus de chance ! Le sport est, encore une fois, utilisé, manipulé, honteusement sacrifié. C'est le lieu qu'on utilise pour manifester. C'est le cadre qu'on exploite pour crier une colère qui ne fait que gronder. On a le cœur gros comme ça ? On va au stade s'éclater, provoquer les dégâts !