La nouvelle de la destitution de Kamel Zouaghi par Nabil Baïr s'est répandue en ville comme une trainée de poudre juste à la suite de la « curieuse » manière ayant entrainé la débâcle des centristes à Radès devant les Hammam-Lifois. Pour en savoir plus, nous avons contacté Zouaghi hier matin qui nous fit cette étonnante et non moins grave révélation suivante : « Tout d'abord j'affirme pour l'heure que le président ne m'a pas encore contacté à propos de cette destitution dont j'ai eue échos par quelques articles de presse parus ce matin. Par ailleurs et nonobstant le manque de compétition de mes joueurs contraints à l'inactivité depuis une vingtaine de jours sans le moindre match même amical pour les raisons connues de tous, la perturbation des entrainements avec des séances tronquées, les conditions difficiles prévalant à Gafsa, j'affirme ce qui suit : Avant le match, plusieurs joueurs m'ont affirmé disputer leur dernier match et ne plus vouloir et pouvoir rester à Gafsa pour de lourds arriérés non honorés. Vous voyez déjà dans quel état d'esprit ils étaient avant le coup d'envoi ! Je laisse le soin par la suite à l'opinion sportive de statuer de très près sur les conditions et les péripéties ayant amené le pénalty et les deux autres buts (2ème et 3ème) pour ne pas en dire plus….je rappelle que lors de l'élaboration de mon contrat, j'ai proposé au président de mon propre chef d'y annuler l'article 14 relatif à la clause libératoire ( versement d'une indemnité de trois mois de salaire en cas de rupture unilatérale du contrat de sa part car je ne veux pas prendre l'argent des autres). Juste le paiement des mois où j'ai travaillé, c'est tout et qui ne sont pas encore payés... ».