• Le suspect arrêté, enquête en cours La police de Rafraf vient de saisir un fusil, un révolver, une certaine quantité de cartouches et de balles, etc…, tenus, sans permis de port d'armes par un repris de justice, venant, il y a quelques semaines de quitter la prison de Borj Erroumi (Bizerte). Cela après y avoir purgé une peine de cinq ans pour fabrication et possession d'explosifs. Selon des renseignements parvenus à la police, un vieillard, décédé il y a quelques années, aurait, longtemps détenu, de son vivant, deux armes à feu : un fusil de chasse et un révolver. Les enquêteurs sont parvenus, de fil en aiguille, à localiser et fouiller les lieux où se trouvaient ces armes. C'est ainsi que les agents ont pu dénicher au domicile conjugal de la fille du défunt, le fusil, le révolver de marque allemande « Magnon » et un certain nombre de cartouches et de balles pour révolver. L'enquête a permis d'établir que le gendre du défunt présumé S, au casier judiciaire bien fourni, utilisait constamment ces armes. Sitôt arrêté et interrogé, le principal accusé devait déclarer s'en être servi pour la chasse des sangliers. L'examen du révolver a permis de révéler que l'arme était chargée de 26 balles et que, autant de balles étaient parties du même révolver. Interrogé sur les circonstances dans lesquelles ces 26 coups avaient été tirés, l'inculpé a déclaré avoir exploité les balles en question dans la chasse aux lièvres et aux sangliers. Il ressort aussi de l'enquête policière que le protagoniste était d'une technicité déroutante dans la manipulation des armes et explosifs. Et qu'il avait pu introduire des transformations considérables dans les charges d'armes, trouvées chez lui. L'affaire sera déférée devant le parquet de Bizerte dès que l'enquête policière aura été achevée. Par ailleurs, il nous a été donné d'apprendre que la police, la garde nationale, nos services douaniers (gardes frontaliers maritimes et terrestres) observent une vigilance particulière pour contrecarrer le port d'armes illicite. Cela à titre préventif et en raison des éventuelles fuites d'armes du territoire libyen.