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Une baisse de 24,4% en 2011
Investissements publicitaires dans les affichages urbains, les radios et les télés
Publié dans Le Temps le 05 - 01 - 2012

• 120,35 millions de dinars investis dans la publicité
• Les opérateurs téléphoniques toujours en tête avec 3,3 millions de dinars
• Les recettes publicitaires télévisées s'élèvent à 73, 059 millions de dinars
Le cabinet d'étude Sigma Conseil, vient de dévoiler les chiffres relatifs aux investissements publicitaires en 2011. Selon les chiffres de Sigma Conseil, l'année 2011 a connu une baisse remarquable de 24% par rapport à l'année 2010 des montants investis dans la publicité.
Ce sont donc quelque 120,35 millions de dinars investis en 2011, contre 159, 164 millions de dinars investis il y a deux ans. Selon les mêmes chiffres, les spots publicitaires se taillent la part du lion avec environ 73 millions de dinars, soit une diminution de 29% par rapport à l'année 2010. Il en est de même pour les investissements publicitaires investis dans la presse. Deux années auparavant, ces investissements avoisinaient 27, 241 millions de dinars, alors qu'en 2011, cette enveloppe se rétrécit de 18% pour atteindre 22,225 millions de dinars. Les radios pour leur part, ont connu le même constat, avec un recul de 12% des spots publicitaires, soit 25 millions de dinars environ en 2011. Par secteur, ce sont toujours les opérateurs de téléphonie qui investissent le plus dans la publicité, avec un volume d'investissement global de l'ordre de 3, 3 millions de dinars répartis comme suit ; 1,5 millions de dinars pour Tunisiana, 1 millions de dinars pour Tunisie Telecom et 938 000 dinars pour Orange Tunisie. Pour le secteur bancaire, c'est l'ATB qui occupe le premier rang en termes d'investissements publicitaires avec 539 000 dinars environ, suivie par la BIAT avec presque 234 000 dinars et Attijari Bank dont l'enveloppe allouée à la publicité frôle 130 000 dinars. Les autres secteurs connaissent la même tendance. En l'occurrence, les concessionnaires automobiles, les compagnies d'assurances et les chaînes de grandes distributions connaissent une baisse de leurs investissements publicitaires. Conjoncture oblige.
Zied DABBAR

La pub politique serait-elle de retour ?
Chose nouvelle en Tunisie. Tout le monde se souvient bien des spots publicitaires « Tawa » d'un parti dit l'UPL. Tout le monde avait remarqué aussi, les campagnes d'affichage urbain de PDP et Du parti Attakatol. Les internautes certes, ont senti la présence du mouvement Ennahdha sur la toile. La publicité politique, était ainsi un phénomène qui a pris de l'ampleur durant la période postélectorale. Il a par conséquent créé une large polémique. Ce phénomène ne profite qu'aux partis « riches » et ne respecte pas le principe d'égalité des chances des candidats politiques, affirme-t-on auprès de certains politiciens dont le recours à la publicité était une solution pour diffuser les valeurs de leur parti. D'autres, à l'instar de Moncef Marzouki, actuel Président de la République, pensent que la publicité politique favorise les gros partis et défavorise les petits partis dépourvus de moyens. Elle pose en fait, un danger à la démocratie. Les adeptes d'une position « médium », pensent qu'il est important de mettre en place une réglementation précise qui défend la liberté des partis politiques et qui le protège également de toute forme de platitude et surtout de ne pas abuser de leurs droits en matière de publicité. Ainsi, appréciée par certains et refusée par d'autres, la publicité politique a quand même renfloué la caisse des agences de communication et celles spécialisées dans la publicité. Raison pour laquelle, certains spécialistes de « com » et de la publicité, affirment que la communication et surtout la publicité des partis politiques a créé une dynamique au niveau du marché qui a été presque mort durant les premiers mois de l'année en cours. Au cours de cette période la majorité des annonceurs ont minimisé ou bien annulé leurs budgets réservés pour la communication. En fait, les campagnes publicitaires diffèrent d'un parti à un autre et elles dépandent nécessairement des budgets alloués. Actuellement, que le pays s'attelle dans deux années, peut être plus, à des élections législatives, présidentielles et même municipales, la publicité politique serait-elle une alternative pour les candidats pour mieux se faire connaître ? Bien malin qui le sera !
Z.D

Sommes-nous les autres ?
A l'échelle maghrébine, la Tunisie demeure devancée par le Maroc et l'Algérie. Deux années auparavant, les investissements publicitaires en Tunisie ne représentaient que 13% environ de l'ensemble des investissements publicitaires au Maghreb, soit 138,9 millions de dinars selon les chiffres du cabinet d'étude tunisien Sigma Conseil. Pareil pour l'année 2010, dont les investissements ont atteint 186,4 millions de dinars. La part tunisienne dans les investissements publicitaires maghrébins ne dépasse pas les 13%. Compte tenu de ces chiffres, la Tunisie demeure précédée par le Maroc dont le montant investi en pub, avoisine les 562,1 millions de dollars en 2010 et l'Algérie (283,5millions de dinars), mieux son économie est dominée par les hydrocarbures. Certes, malgré ces chiffres, le marché tunisien de la publicité a un potentiel important de croissance. Sachant que la parité et la capacité du pouvoir d'achat du Tunisien (7 900 dollars) est presque le double du citoyen marocain (4 500 dollars), on dépense uniquement 10 dollars par an et par habitant en Tunisie en terme de publicité contre 18 dollars au Maroc. En revanche, la marge de progression et de développement est importante tant au niveau qualitatif qu'au niveau quantitatif surtout que l'investissement publicitaire ne représente que 2.5 pour mille par rapport au PIB national.


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