* Avec l'arrivée de SHEMS FM et bientôt d'EXPRESS FM sur les ondes radiophoniques FM tunisiennes, et probablement d'autres projets dans le pipe, le secteur se raffermit… * A l'instar des Nouvelles règles pour la diffusion de la pub à la télé, les chaînes radio, vont –elles avoir un décret fixant les modalités de diffusion des spots publicitaires ?.. Comme il est connu par tout un chacun, le paysage médiatique en Tunisie ne cesse de se développer, et les nouveaux venus s'annoncent respectivement. Après le nouveau venu « Shems Fm » on s'attend au démarrage d'une autre radio, de physionomie essentiellement économique celle là. Mais, et en contrepartie, les spots publicitaires sur les chaines radios ne sont limités par aucun décret, ni loi, ni fixations. Les « prime times », sont fréquents sur les ondes des radios tunisiennes, et ainsi sont les spots publicitaires qui ne semblent respecter ni lois ni auditeurs. Beaucoup de concitoyens ont informé de leur désarroi quant à cette « avalanche » presque systématique des spots publicitaires sur les ondes radiophoniques. Une question, ainsi, se pose , et il semble qu'elle ne va pas arrêter d'être posée : à quand une réglementation de la publicité sur les ondes de radio. Le secteur privé booste le marché Avec l'arrivée de SHEMS FM et bientôt d'EXPRESS FM sur les ondes radiophoniques FM tunisiennes, et probablement d'autres projets dans le pipe, le secteur de raffermit, s'enrichit. Les différentes stations publiques ou privées doivent se positionner d'un point de vue marketing. Elles sont amenées à délimiter leur territoire découte en segmentant le marché par des lignes éditoriales adaptées et conquérir leur cœur de cible de manière à faciliter la tâche aux annonceurs pour placer leurs publicités face à la bonne catégorie d'auditeurs visés, au bon moment et pour le bon produit ou service. Selon une récente étude de Sigma Conseil, l'investissement publicitaire brut à la radio est en plein essor. Il a représenté pour le 1er semestre 2010 un montant d'investissement publicitaire brut avoisinant les 14,7 millions de dinars tunisiens comptabilisés par les services de monitoring publicitaire SIGMA en hors taxes. Cela représente un taux de croissance par rapport au 1er semestre 2009 de près de 63% .Il s'agit d'un marché qui a cru d'une manière considérable depuis l'ouverture de l'espace radiophonique au secteur privé en 2003 comme suivant : Toujours pour la période des six premiers mois de cette année 2010, la part des deux stations radio privées Mosaïque FM et Jawhara FM a été de 84.9% (12.5 MD bruts), suivies des cinq radios régionales publiques regroupées savoir Radio Le Kef, Gafsa, Tataouine, Monastir et surtout Radio Sfax, avec 9.8% (1.4 MD) et enfin les chaines de radio nationales (RTCN en langue arabe, RTCI et Radio Jeune) avec seulement 5.3%, soit près de 785 000 DT. Les deux secteurs d'activité qui ont le plus consommé les espaces publicitaires offerts par les radios en Tunisie ont été respectivement le secteur des télécommunications et Internet avec 36.3% des investissements publicitaires bruts et le secteur de l'alimentaire avec 25.8%, suivis par le secteur de la distribution (7.7%), le secteur de la banque et assurances (4.8%), le secteur automobile (3.3%), … Les cinq plus gros annonceurs à la radio pour ce premier semestre 2010 ont été dans l'ordre TUNISIE TELECOM (2.5 MD bruts), TUNISIANA (1.9 MD bruts), le groupe SFBT (0.641 MD), STIAL DELICE DANONE avec 0.625 MD et enfin ORANGE Tunisie avec 0.427 MD en montants bruts hors taxes, remises, dégressifs ou gratuités. Il est à noter que les sociétés du groupe Mabrouk IAT et SOTUBI ainsi que les FSI TOPNET et GLOBALNET et le distributeur d'électroménager ELECTRONABLI ferment la marché des 10 annonceurs les plus présents en cette année 2010 à la radio qu'elle soit publique ou privée. Le sujet des réglementations de la pub, plane sur les radios Le ministre de la Communication a décrété et fixé, il y'a quelques semaines, les modalités de diffusion des spots publicitaires sur les chaînes de télévision publiques et privée. Ledit décret limite la durée maximale consacrée à la diffusion des spots publicitaires à dix minutes pour chaque heure d'antenne. Le décret fixe, par ailleurs, la durée maximale d'une seule page publicitaire sans interruption qui est fixée à huit minutes. Le temps consacré à la diffusion des spots publicitaires d'intérêt général n'est, quant à lui, pas comptabilisé. Mais d'une façon générale, la durée maximale d'un seul spot publicitaire est désormais fixée à soixante secondes. Ces décisions sont courageuses. Mais on se demande notamment sur la précision de moyen de comptage des durées, si –à ce niveau- les autorités disposent des moyens techniques et humains qui leur permettent d'effectuer des jugements objectifs permettant la concrétisation et la mise en œuvre de ces décisions…. Qui chronométrera le temps et la durée de ces pubs ? Une instance spécialisée déjà créée, ou une autre assignée ? Et, surtout, qu'en est-il de la réglementation de la publicité sur les radios ?
