Le stand de la Tunisie à la Foire internationale du livre du Caire qui se tient actuellement dans la capitale égyptienne a retenu l'attention des médias locaux, sachant que 35 éditeurs tunisiens participent à cette grande manifestation. La délégation tunisienne a organisé des colloques et des exposés dont un exposé intitulé: « de Tahtaoui à Kheireddine, au printemps arabe » par Ali Mahjoub et le colloque « la parole aux femmes » au cours duquel des intellectuelles tunisiennes ont évoqué le statut de la femme. Pour sa part, l'Union des éditeurs tunisiens a organisé un séminaire sur « l'édition et le printemps arabe » en collaboration avec son homologue égyptien, portant sur les défis de l'édition dans le contexte actuel. L'Union a également organisé une rencontre avec les éditeurs égyptiens, pour débattre de questions ayant trait à la coopération, à la libéralisation du livre, à l'attachement aux libertés, au développement des capacités professionnelles et à la protection des droits d'auteur et des droits voisins. La rencontre a débouché sur la signature d'un protocole d'accord de coopération entre l'Union des éditeurs tunisiens et son homologue égyptien. Les éditeurs tunisiens ont assisté aussi à une séance de promotion consacrée à la diffusion électronique. La participation tunisienne à cette foire comporte également des récitals de poésie, des séances de dédicace de livres tunisiens sur la révolution et des représentations théâtrales et cinématographiques. (TAP)
Débat à l'IMA Le Printemps arabe, la religion et les médias "Printemps arabe et religion" est le thème d'une rencontre qui sera organisée le 9 février dans le cadre des Jeudis de l'Institut du Monde Arabe à Paris (IMA), qui constituent un espace de réflexion et de débat autour des cultures et des savoirs du monde arabe. Spécialement consacrée à l'examen des révolutions arabes au regard du religieux, cette rencontre informe l'IMA cherche "à interroger l'universalité de la sécularisation en Méditerranée, à travers un dialogue mené entre des experts du religieux des deux rives. Elle vise à questionner l'hypothèse selon laquelle les pays du Sud seraient en train de mettre en place de nouvelles formes de laïcité adaptées à la grande diversité des terrains culturels et religieux qui les caractérisent". La rencontre réunira d'éminentes figures dont Yadh Ben Achour, auteur de "La deuxième Fatiha, essai sur l'islam et la pensée des droits de l'homme", Abdou Filali-Ansary, philosophe, ancien directeur de la Fondation de l'Agha Khan à Londres, auteur de "Réformer l'islam ? " et Régis Debray, philosophe, écrivain, président honoraire de l'Institut Européen en Science des Religions. Dans ce même contexte, les Jeudis de l'IMA ont programmé pour le 16 février une rencontre intitulée "Quel printemps pour les médias arabes?". Face aux interrogations posées sur le rôle des médias dans l'éclosion et la maturation des printemps arabes, "rien ou presque n'a été dit à propos de l'impact de ces événements sur les médias eux-mêmes" écrit l'IMA. "Les ont-ils émancipés ou, au contraire, les nouveaux pouvoirs issus d'élections libres, se sont-ils accommodé des structures médiatiques monopolistiques habituées à servir les pouvoirs en place ? Or, si des analyses optimistes mettent l'accent sur l'émergence d'une nouvelle culture journalistique arabe qui serait le reflet des nouvelles libertés politiques acquises par les peuples arabes, d'autres vont jusqu'à exalter le rôle de l'individu, qui a su se saisir des nouveaux médias et du pouvoir qui leur est associé, pour construire dans l'autonomie un discours médiatique contestataire. La figure du blogueur incarne plus que toutes les autres ce nouveau journalisme-citoyen dont l'avenir reste à définir", lit-on sur le site de l'IMA. La liste des intervenants comprend Mohammed El Oifi et Soazig Dollet, du bureau Afrique du Nord et Moyen-Orient/Reporters sans frontières, ainsi que des blogueurs arabes. (TAP)
La Tunisie dans la playlist du Festival "Au fil des voix" à Paris Pour la quatrième édition du festival "Au Fil des Voix" qui se tiendra du 2 au 11 février à l'Alhambra à Paris, deux soirées aux sonorités tunisiennes sont au programme des six soirées de ce rendez-vous des musiques du monde qui invite cette année, une centaine d'artistes parmi lesquels certains présentent leurs premiers spectacles, d'autres confrontent des univers musicaux d'une large diversité, d'un style à l'autre, sans frontières. A la découverte des nouvelles productions discographiques de l'année 2011, le public aura rendez-vous le 4 février prochain lors d'une soirée placée sous le signe "Sixième continent", avec la création artistique "Mélos, chants de la Méditerranée", regroupant les traditions musicales de Tunisie, d'Espagne et de Grèce. Présentée le 11 juillet 2011 à Dar Chérif à Djerba, le 13 du même mois dans le cadre du Festival Stimmen (Allemagne) et le 29 octobre 2011 au théâtre de la Commune à Aubervilliers (Paris-France) dans le cadre du Festival des Musiques du Monde (13 octobre-13 novembre 2011), "Mélos" est le fruit d'un savoureux mélange de traditions musicales avec des chants traditionnels et des compositions modernes autour de la Méditerranée. Participe à ce concert l'artiste tunisienne Dorsaf Hamdani qui donnera de son côté un concert le 9 février dans la soirée "Emois d'Orient". Chantant les "Princesses du chant arabe", elle interprétera, "la sophistication et la virtuosité d'Oum Khalthoum, les aigus et les goûts révolutionnaires de Fairouz et la profondeur sentimentale et le tropisme dramatique d'Esmahan". Dans "Emois d'Orient" sera présent également Aziz Sahmaoui du Maroc, l'un des fondateurs d'un des groupes phares des années 90 à Paris, l'Orchestre National de Barbès. Il est à signaler que 15 pays participent cette année au Festival "Au Fil des Voix" qui propose de découvrir les nouveaux projets de l'année dont "Mélos" et le trio Chemirani, Ballaké Sissoko et Omar Sosa. Outre "Mélos", lors de la soirée "Sixième continent", le Trio Chémirani, ensemble de percussions persanes, invite dans un dialogue de trois langues, le maître de la kora mandigue, Ballaké Sissoko, célèbre pour sa finesse et son approche ouverte et moderne de l'instrument et pour son goût de la création transculturelle et le pianiste et compositeur Omar Sosa, créateur qui trouve son inspiration dans la musique traditionnelle cubaine, le jazz, le hip hop, ou encore la musique arabe et africaine. (TAP)