Au terme de la phase «aller », l'Espoir d'Hammam-Sousse occupe toujours le bas du tableau (Quinzième place). Certes, on est encore qu'à mi-parcours, mais il n'empêche l'équipe ne parvient pas à décoller en dépit de toutes les actions entreprises tant sur le plan de la gestion sportive (changement de staff technique) qu'administrative ( un nouveau comité directeur aux commandes). En effet, après des débuts difficiles (ressources limitées, des résultats sportifs irréguliers), l'Espoir s'est donné un second souffle avec l'arrivée de Adel Morjène à la tête du club. Les salaires des joueurs sont réglés d'une façon régulière, l'encadrement est présent et efficace. Dans la foulée de ce changement et après l'intermède Fathi Laâbidi, la confiance est renouvelée au « staff technique maison », A. Laâtiri- S. Morjène-Dr A. Attia pour extraire l'équipe de cette mauvaise passe. Pourtant, il faut le reconnaitre, les résultats n'ont pas suivi. Une seule victoire (ST à Tunis) sur quinze rencontres disputées, la moisson est faible. Cela est d'autant plus vrai qu'à domicile l'équipe sur les huit matchs joués à Bou Ali Lahouar, n'a guère mieux fait en concédant deux défaites et six résultats à parité. Le gâchis des points est somme toute conséquent ( Sur 24 points possibles, le groupe n'en récolte que le quart). Bref , la machine ne tourne pas à plein régime. L'explication est simple. Pendant toute la phase « aller », les camarades de Laâmouri n'ont scoré qu'à dix reprises, tout en encaissant dix-sept buts (soit plus d'un but par match). La chasse aux points. Pourtant ces chiffres ne reflètent pas tout à fait la réalité. En effet, depuis le retour de Abdelhay Laâtiri à la direction technique du club, le jeu de l'équipe s'est beaucoup amélioré. Plus équilibrée dans l'ensemble, mieux organisée dans sa manière d'évoluer, l'équipe parvient à s'affirmer sur le terrain grâce à la présence d'éléments prometteur à l'instar de Hamza Lahmar, A Kaouème, ou encore Slim Ben Belgacem. Mais ce n'était pas, là aussi, suffisant tant l'équipe souffre d'une sorte d'indigence offensive. Le recrutement de Baker, Dombia et Hmam lors du dernier mercato, a apporté un début de solution mais il faudrait du temps pour que l'acclimatation des uns et des autres soit parfaite. Bref, sans anticiper sur une phase retour qui s'annonce dés à présent difficile, voire cruciale pour l'Espoir, force est de reconnaitre la nécessité d'améliorer le rendement offensif de l'équipe afin d'éviter le gaspillage de points. La bande de Laâtiri n'a pas plus le choix pour la seconde moitié du championnat que d'aller à la pêche aux points.