La démocratie participative est l'oxygène de la ville. Elle accepte que d'éventuels conflits puissent apparaître mais cherche à les dépasser pour créer une communauté plus solidaire. La délégation spéciale de Nabeul a fait l'objet d'un débat organisé au centre culturel Néapolis en présence des membres du conseil constitutionnel et en présence des partis politiques, des associations civiles et des ONG. Il s'est avéré que 12 membres de cette délégation ont démissionné voire quitté la mairie. Avec les moyens à bord, le mini- conseil municipal a pu gérer les affaires de la cité dans des conditions difficiles sans moyens humains et financiers comme l'a précisé Riadh Fahem qui a souligné que cette délégation issue pour la plupart du conseil de la révolution locale a travaillé difficilement et a su tirer son épingle du jeu malgré l'insécurité. Chokri Mami a appelé à consolider le travail de l'équipe actuelle tout en procédant avec consensus au choix des 12 nouveaux membres qui sont appelés à renforcer l'équipe actuelle. Tahar Hicheri a estimé que l'urgence maintenant est de retrousser les manches pour sortir Nabeul de cet abîme et lui redonner son faste d'antan. Le rôle de la société civile est primordial. Sans moyens humains et financiers et sans le soutien des services d'ordre, l'actuelle équipe municipale ne peut pas aller plus loin. C'est pour quoi il faut soutenir cette délégation spéciale surtout qu'un an nous sépare des prochaines élections municipales. Mohamed Salah Ben Abda a estimé qu'il ne faut pas dramatiser la situation surtout que plusieurs priorités nous attendent. Il faudrait maintenant s'investir et aider cette délégation spéciale chacun de son côté. Ahmed Bettaieb a précisé qu'au lieu d'appeler à la dissolution de cette délégation, il faudrait mieux procéder à un diagnostic réel de la situation, car c'est beau de dire que rien ne marche. Il faudrait être dedans pour juger la tâche si délicate de nos conseillers municipaux. A la veille de la nouvelle saison touristique, nous devrons tous voir clair et consolider le travail de la délégation actuelle tout en la renforçant avec des citoyens qui veulent travailler la cité et qui doivent être résidents et compétents. Ridha Sellini et Hafedh Lousseif ont souligné que Nabeul n'est pas aussi dégradée que l'on pense. Ces problèmes ont toujours existé et il faudrait sensibiliser, informer et mobiliser les citoyens en matière de propreté et de civisme. L'actuelle délégation spéciale fait de son mieux. Il faudrait l'appuyer et la soutenir au lieu de mettre les bâtons dans les roues. Anis Fellah a affirmé que le résultat est toujours tributaire des moyens et aussi du comportement du citoyen. On ne peut trop demander à un conseil municipal provisoire qui a travaillé dans des conditions houleuses. Donc, taxer le travail de la délégation spéciale de Nabeul de nul est à mon avis très sévère. Au contraire il faudrait l'appuyer par des citoyens qui veulent travailler la ville. Si certains ont appuyé l'actuelle délégation spéciale de Nabeul, d'autres n'ont pas approuvé son rendement. Ils ont même appelé à sa dissolution. Mais ils ne représentaient que 20% alors que 80% approuvaient le travail des 12 membres actuels de la délégation spéciale de Nabeul et ont appelé à son maintien et à son renforcement par 12 nouveaux membres. Cette réunion bien que chaude et parfois tendue a permis aux participants de dissiper les malentendus, de dialoguer et de s'engager dans la recherche d'un vrai remède pour redorer le blason d'or à la cité des Potiers. Un deuxième rendez-vous a été fixé pour samedi prochain en vue de procéder au choix des 12 membres qui seront appelés à renforcer les rangs de la délégation spéciale de Nabeul