L'AS Marsa a trouvé toutes les difficultés du monde pour s'octroyer les points de la victoire aux dépens d'une équipe zarzisienne qui n'a pas su profiter de la petite forme de l'adversaire et a cherché la parité sans se soucier guère de la victoire. Pour cette rencontre Buscher a complètement métamorphosé son équipe laissant sur le bord du terrain Mansouri, Hemizi Klaï et Hichem Jebali, alors que Soufiéne Moussa n'était même pas convoqué pour ce match. A leur place il a titularisé Mohamed Touati, Nizar Amri, Aziz Mekki et Nabil Missaoui à la pointe de l'attaque. L'entraîneur des « vert et jaune » a voulu donner un nouveau souffle à un ensemble qui a paru saturé et très quelconque à Monastir. Mais tous ces changements n'ont pas aider à améliorer le rendement de l'équipe marsoise qui a joué l'une de ses plus mauvaise rencontre, avec un football très approximatif et un pousse ballon ennuyeux.
En face l'ESZ n'a pas trop cherché à aller en avant et inquiéter l'arrière garde marsoise. Le principal objectif des sudistes étaient de ne pas perdre. Pourtant l'équipe zarzissienne alignée dimanche avait fière allure, avec Maher Ameur à la pointe de l'attaque soutenue par deux joueurs à tempérament offensif, Ala Abbés et Khalil Sylla. Mais cela s'est avéré théorique, car les sudistes étaient très prudent tout au long de la première période de jeu, et les quelques opérations dans la zone marsoise ont été plutôt timides et n'ont pas mis en difficulté le gardien Youssef Trabelsi qui a relevé Zied Jebali suspendu.
Domination stérile
Certes les marsois ont dominé la majeure partie de la première mi-temps, mais leurs mouvements ont manqué de punch et d'efficacité. Didier a été très égoïste sur les quelques infiltrations dans la défense zarzissienne. A deux reprises, le meilleur buteur des locaux avait la possibilité de servir soit Missaoui soit Mekki, mais il a préféré aller seul à la recherche de son 12ème but de la saison, sans beaucoup de réussite. Ailleurs, Malek Bhar pourtant très hésitant dans ses interventions, a réussi à dominé Nabil Missaoui dans le jeu aérien, et annihiler les longs centrages adressés à l'attaquant de pointe marsois.
Touati la satisfaction
Durant cette première période de jeu, Mohamed Touati de retour à la compétition, a été le plus en vue de son équipe, et a exercé sur le couloir droit et même sur le couloir gauche une pression continue sur les défenseurs zarzissiens qui se sont trouvé obligés à sauver à l'aveuglette sans souci aucun de construction.
D'ailleurs Touati a été récompensé le plus logiquement du monde par le but obtenu à la 65ème minute et reprenant en force une balle renvoyée par le gardien Naoueli suite à une incursion de Didier. Ce même Touati était à deux doigts de doubler la marque mais son tir a été détourné en corner par le gardien adverse. Il faut dire aussi que ce joueur a profité des espaces concédés par le latéral gauche de l'ESZ qui a été largement dépassé à chaque accélération soit de Touati soit de Didier.
Mais si Didier a continué à se montrer individualiste et Missaoui survéllé de près, Touati n'a pas trouvé le rependant souhaité de la part de ses coéquipiers qui ont été très brouillons et pas au point sur le plan mental. Cela se voyait à la circulation du ballon, l'absence de coordination dans les mouvements et manque de finish. Cela a poussé Buscher à opérer quelques changements en seconde période de jeu, dans un souci de rééquilibrage du milieu du terrain qui a beaucoup souffert de l'absence de son maître à jouer Bilel Ben Messaoud encore suspendu.
Vivement la trêve
L'équipe visiteuse qui n'est allé inquiéter les marsois que lors des 5 dernières minutes, ont failli parvenir à leur fin, lorsque Kofi Dankoy a repris faiblement de la tête un centrage de Charfeddine. Pour l'ESZ les journées passent et se ressembles. L'équipe est à sa 4ème défaite de suite ce qui l'a place à seulement 3 points de la première équipe relégable, le CSHL. En conclusion, disons que les équipes au bout du rouleau, et peut-être que la trêve permettra de changer les donnes.