Le tribunal de première instance de Gabès a encore une fois reporté à une date ultérieure son verdict se rapportant au litige mettant au prise Fethi Yahmed et une frange de ses supporters. Une décision qui va sûrement compliquer davantage la situation d'un club tiraillé de toutes parts par les différentes factions de la place et livré de ce fait à lui même dans cette tourmente. Pendant ce temps et alors que partout ailleurs, toutes écuries de la place toutes ligues et catégories confondues avaient repris le chemin des stades et entamé leur préparation d'intersaison, à Gabès les choses se présentent différemment comme si les sudistes n'étaient nullement concernés par cette reprise imminente de la compétition. Un entêtement incompréhensible et grandement préjudiciable pour la survie du groupe parmi l'élite est à l'origine de cette ô combien nocive léthargie. Un stand-bye dicté par l'attente des uns et des autres de cette décision de la justice sans cesse reportée pour des raisons non encore élucidées.
Les exigences de Fethi Yahmed
Sortant enfin de son mutisme, Fethi Yahmed a déclaré qu'il était prêt à quitter immédiatement la direction du club et à partir vaquer à ses besoins ailleurs mais à une seule condition sine-qua-none : Que ceux qui tiennent à reprendre les commandes et à la suppléer au poste lui restituent auparavant tous les deniers qu'il avait avancés aux caisses rubis sur l'ongle et dans toute leur intégralité. Préalable impossible à réaliser l'on s'en doute fort dans les conditions actuelles prévalant dans le giron des opposants.
Un seul perdant : Le club
Résultat des courses, un club livré à lui-même sans entraineur quoique l'on parle de plus en plus de l'arrivée de Samir Chammam poursuivi assidument par Ben Yahmed tentant par tous les moyens de le convaincre de rallier les siens et de les entrainer. Départ massif des joueurs du cru, grogne des éléments encore sous contrat refusant de reprendre le travail pour de lourds arriérés non honorés. Chemin faisant, le stade Amor Doghmane déserté, fait piètre mine où la désolation règne en maître absolu. A ce rythme, la reprise de la compétition promet d'être fort compromise avec un groupe nullement convenablement armé pour affronter les six matches lui restant de l'exercice en cours pour éviter le purgatoire.