Nous avions affirmé dans nos parutions antérieures que les choses ne se présentaient pas dans le bon sens du côté du fief de la Zliza avec l'éclipse de Fethi Yahmed le président en Suisse, spoliation massive des joueurs, départ définitif de l'entraineur Sofiène Hidoussi et caisses vides. Suffisant pour que la grogne s'installe dans la rue avec réclamation de la tenue immédiate d'une AG extraordinaire élective pour tenter de sauver les meubles ou du moins ce qu'il en reste. Mais devant l'acharnement du président de se maintenir au poste se prévalant de la légitimité des urnes, les inconditionnels locaux ont saisi la justice du dossier réclamant haut et fort la tenue de cette AG. Mercredi, le tribunal de première instance de Gabès décida le report de cette affaire au 19 du mois courant. Chose qui ne plut guère aux sudistes voyant d'un œil très mauvais le rapprochement de la reprise de la compétition avec un club à la dérive, livré à lui-même, en un mot avec un avenir des plus sombres. Fethi Yahmed entre temps et par le truchement de ses lieutenants sur place continue de rassurer et de promettre que le meilleur est à venir et qu'il n'est nullement inquiet pour le futur de ses couleurs. Pilule difficile à gober de la part d'une rue en ébullition et au bord de la rupture, de l'implosion.