Au cours d'une soirée du Mois de Ramadan, un bijoutier habitant la cité d'El Mellassine est sorti avec sa femme et ses enfants se promener la nuit et jouir d'un peu de fraicheur surtout qu'au cours de cette soirée il faisait une chaleur terrible. Rentré chez lui et au moment où il s'approchait de son domicile il a constaté que la porte d'entrée était ouverte. Puis passant le seuil il a trouvé la serrure forcée. Il a couru à l'intérieur pour trouver tous ses effets éparpillés. Puis il a constaté amèrement que plusieurs bijoux ont disparu ainsi qu'une somme importante d'argent.
Les doutes du propriétaire se sont portés vers des jeunes voisins, mais il n'avait aucune preuve. Il s'est rendu quand même au poste de police du quartier pour déposer plainte contre inconnu(s). Il a émis des doutes quant à l'implication des jeunes précités.
La police s'est rendue sur les lieux pour les procédures d'usage et la levée des empreintes. Les investigations ont permis d'identifier quatre jeunes hommes. Trois ont été arrêtés, le quatrième est demeuré introuvable.
Au cours de leurs interrogatoires ils ont nié les faits qui leur sont reprochés. C'est seulement au cours de la confrontation que le plaignant a eu l'idée géniale de déclarer devant les voleurs qu'il est prêt à se désister des poursuites si les voleurs lui remettent juste les effets signés par quelques uns de ses clients. C'est à ce moment qu'un inculpé a déclaré qu'une serviette de couleur rouge est cachée dans un endroit bien déterminé. Ainsi ils ont avoué, sans le vouloir, être responsables du cambriolage du domicile.
Un interrogatoire assez poussé a permis de prendre les aveux des trois inculpés interrogés. Ils ont reconnu avoir volé les bijoux et qu'ils les ont revendus le même soir à un bijoutier du souk contre la somme de 1500 Dinars alors que leur valeur réelle est estimée à 7000 Dinars.
Ils se sont partagée la somme et l'ont dépensée dans des soirées chaudes.
L'un d'eux étant soldat a comparu devant le tribunal militaire. Il a été condamné à une année de prison ferme.
Les deux autres seront traduits bientôt devant le tribunal de Tunis.