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La secrétaire d'Etat Adjointe américaine contaminée par la langue de bois de chez nous Diplomatie Visite en Tunisie, grand ballet diplomatique, mais rien ne transparait
Envoyée par Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine après les événements qui ont secoué la Tunisie le 14 septembre, Beth Jones, secrétaire d'Etat Adjointe par intérim, chargée du Proche Orient au département d'Etat des Etats-Unis d'Amérique, a tenu hier une conférence de presse au siège de l'ambassade américaine en Tunisie au cours de laquelle elle a donné un aperçu sur sa visite en Tunisie. Mme Jones a annoncé à cette occasion que tout un plan de réforme de la structure sécuritaire et économique sera soutenu par le gouvernement américain. « Il y a un plan de soutien dans ce sens au niveau de la formation et de l'équipement », déclare la secrétaire d'Etat Adjointe « et il y aura des négociations détaillées pour réaliser le programme avec le ministère de l'Isntérieur », précise Mme Jones. Mais quels sont les détails des rencontres entre Beth Jones, Hamadi Jebali, le Chef du gouvernement provisoire, Mustapha Ben Jaâfar, président de l'ANC et Ali Larayedh, ministre de l'Intérieur ? La réponse très diplomatique de la secrétaire d'Etat Adjointe fut sans information utile. Que des généralités prononcées par la diplomate pour ne pas dire que de langue de bois. Répondant à une question relative aux événements qui se sont produits le 14 septembre devant l'ambassade américaine et les parties qui étaient derrière, Mme Jones a signalé que « des enquêtes sont en cours et qu'elle espère que les autorités tunisiennes parviendront à découvrir qui sont les responsables de ces actes afin qu'ils soient jugés ». Droits de l'Homme Par ailleurs, le respect des droits de l'Homme ont été évoqués lors du débat avec la diplomate américaine qui a signalé que « les Etats-Unis d'Amérique soutiennent cette valeur universelle partout dans le monde y compris la Tunisie ». Nous soutenons la liberté d'expression, de la presse dans le monde et en Tunisie », ajoute Mme Jones. « Cependant il n'est pas question de protéger la liberté d'expression quand celle-ci est basée sur la violence », tenait à dire la secrétaire d'Etat adjointe. Une autre question a été posée à cette occasion, à savoir : la confiance en ce gouvernement provisoire et la troïka. A cet égard, la responsable a déclaré « qu'il faut mettre l'accent sur un ensemble de points ». Elle précise que ce gouvernement est provisoire et que les Tunisiens se penchent sur la rédaction de la Constitution qui sera négociée prochainement comme ils diront leur mot lors des élections prévues. Certes, les événements qui se sont produits, le 14 septembre devant l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique vont coûter cher à l'économie tunisienne. 40 mille croisiéristes ont déjà annulé leur visite à notre pays. Des membres du Congrès appellent le gouvernement américain à annuler les aides financières accordées à notre pays. Les réactions sont multiples, « mais nous considérons que ces réactions sont des bons signes », explique, paradoxalement la diplomate en répondant à une question posée dans ce cadre. « D'ailleurs c'est dans l'intérêt du gouvernement américain d'avoir un débat de ce genre au sein du Congrès », enchaîne Mme Jones et ce « pour mieux défendre les aides accordées à la Tunisie », toujours d'après la même source. « Nous avons besoin d'un tel débat pour mieux expliquer aux élus pourquoi nous soutenons nos partenaires », tenait à dire la diplomate. Sana FARHAT Le service des visas à l'ambassade des USA, toujours fermé Le service des visas à l'ambassade américaine en Tunisie n'a pas encore ouvert ses portes et ce à cause des travaux de réparation des dégâts toujours manifestes. Aucune date précise de la réouverture de ce service n'a été annoncée par l'ambassadeur américain en Tunisie.