Dès qu'on commence à lire, on a quasiment envie de vomir ! Plume ou porte-plume, pardon porte-parole ?! A l'heure où le syndicat des Journalistes fait une grève historique pour l'indépendance de la profession, on ne peut s'empêcher d'avoir des frissons ! En effet la presse sportive donne, encore une fois, une triste image qui, malheureusement, brouille tout le paysage, faisant dire à certains que sa «bonne conscience» n'est pas sage !
Il ne faut pas être dupe !
Certaines plumes et certains intervenants ( sur les plateaux et dans les radios) sont, désormais, « fichés » car il ne font que s'afficher : on sait, d'avance, ce qu'ils vont écrire et dire, c'est défendre tel nom, telle équipe, tel responsable, comme s'ils étaient « payés » pour jouer à l'avocat !
Et pis encore : c'est pour « descendre » tel autre nom ou club ! Sans aucune retenue.
Sans aucune décence. Et, quasiment, en toute inconscience !
Bien sûr, le ridicule ne tue plus et ceux-là mêmes qui ont bafoué les ABC de l'objectivité et de l'honnêteté intellectuelle se permettent le luxe de parler d'indépendance des journalistes et d'épuration de la piste
Ce qu'ils oublient, c'est que l'image du journaliste sportif est touchée, dévaluée, dégradée.
En succombant aux « ordres », ils sèment le désordre, ne bénéficiant plus d'aucun respect puisqu'ils ne se respectent pas eux-mêmes.
La Révolution sportive commence par les plumes pour que les hommes de la plume ne perdent pas davantage de... plumes !