Le différent mettant aux prises depuis déjà la mise en place du BD des centristes le président Nabil Baïr à certains membres de son BD a fini par éclater au grand jour accaparant l'attention de tous les sportifs de la région et alimentant leurs cercles de discussion. Les détracteurs au sein du BD reprochent en effet à Baïr son cavalier seul dans la gestion des rouages du club en plus de son refus de décharger son trésorier du portefeuille des finances et d'y nommer une tierce personne selon leurs vœux. Le gouverneur de Gafsa réunit voilà une vingtaine de jours toutes les parties prenantes dans cette affaire et trancha en faveur de la continuité. Il est vrai que les centristes ont assuré leur maintien depuis la 7ème journée et avaient déroulé tranquillement clôturant l'exercice à la 7ème place. Tous les employés sont payés avec seulement une petite centaine de millions comme déficit ce qui n'est pas très grave au vu du marasme et des difficultés étouffant et asphyxiant les autres écuries.
Nabil Baïr dans l'expectative De source sûre fiable et très proche de Nabil Baïr, ce dernier excédé ne serait pas hostile à son départ mais à condition de rentrer dans les frais qu'il avait avancés de sa propre poche aux caisses : quelques 250 mille dinars. Et contrairement à ce que certains médias de la place avaient avancé jeudi, le président n'a à aucun moment présenté sa démission. Et l'on s'achemine vers la tenue d'une seconde réunion imminente au siège du gouvernorat où le gouverneur fera tout son possible pour arrondir les angles et rapprocher les différents points de vue entre les belligérants dans cette scabreuse affaire nuisant grandement en premier lieu à la bonne marche des centristes calant à la dernière place de leur poule avec aucun point au compteur jusque là. La sagesse et la pondération doivent prévaloir pour sortir de cette impasse car autrement, un seul perdant dans cette guéguerre intestine : El Gaouafel, et le sort de l'ASG ayant souffert l'exercice écoulé du même syndrome est encore vivace dans les esprits. A bon entendeur...