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Monde rural : Pour une stratégie de développement !
Au fil de l'acutalité
Publié dans Le Temps le 26 - 01 - 2013

La ruralité tunisienne n'est pas un concept vain. C'est le contraire qui est plutôt vrai car elle est d'une richesse inestimable. Du nord du pays au sud il y a une variété d'activités et d'opportunités telles que l'élaboration d'une stratégie de développement adéquate qui tiendrait compte des particularités, géographique, climatique et culturelle est on ne peux plus salvatrice.
Elle permettra de sauver cet espace et donnera à ses habitants la possibilité de participer activement au développement général du pays et à le sortir de la crise économique structurelle. Car, cela est une évidence- le monde rural n'a pas eu sa part de l'intérêt dont ont profité le milieu urbain et les cités côtières.
Cet état de fait est pour beaucoup à l'original de l'exode rural- phénomène observé depuis l'expérience collectiviste des années 1960- et des problèmes que connaissent nos grandes villes.
Tous les programmes initiés depuis l'indépendance pour permettre un mieux vivre et pour fixer les habitants chez eux ont tous échoué. Tout d'abord parce que les moyens pour ce faire étaient dérisoires, et ensuite par ce qu'on n'avait pas pris la peine d'étudier les spécificités de chaque région et des possibilités qui y existent, sans oublier de signaler au passage que ces programmes n'ont jamais été accompagnés d'un moindre effort ou souci de sécuriser les gens sur leur avenir. La précarité de la vie et l'incertitude du futur sont deux handicaps majeurs qui doivent être pris en considération dans toute stratégie tendant à venir en aide au monde rural de la Tunisie.
Cela étant, il est de toute utilité de signaler que la diversité de la ruralité de notre pays qui peut même toucher au mode de vie constitue non seulement une richesse mais un facteur qui ouvre grandes les portes d'un développement spécifique pour chaque région.
Le sud tunisien, au climat aride et où le désert est le paysage dominant recèle de grandes possibilités de développement autour des palmeraies, des gisements miniers et même dans le grand espace saharien, pourvu qu'on sache définir les réels besoins des habitants et ce qu'ils attendent des pouvoirs publics comme accompagnements matériel et technique surtout. On a certes développé le tourisme là où c'était le plus facile mais d'autres opportunités dans ce domaine sont à explorer ; par ailleurs la diversité et la richesse du produit artisanal sont extraordinaires, mais par manque de moyens et de par l'exigüité du marché local on peine à se faire une place dans le circuit économique et à s'imposer en tant produits exportables.
L'agriculture dans ces régions au climat chaud et favorable pour certaines spéculations pourrait générer des emplois sûrs et durables, mais encore faut-il qu'on aille trouver là où il est possible d'écouler ces produits au-delà des marchés traditionnels.
Pour les régions du centre, domaines de l'élevage par excellence et depuis quelques années de l'arboriculture qui s'est ajoutée à la culture de l'olivier, une industrie agroalimentaire aurait dû être implantée et qui devrait s'articuler autour des spéculations pratiquées dans cet espace.
Beaucoup d'unités industrielles qui étouffent les villes et dont la main-d'œuvre vient essentiellement de cette région comme du nord-ouest pourraient être transférées et implantées là où la matière première existe et qui ne provient pas uniquement de l'agriculture, car il existe aussi des gisements tels que le marbre ou l'argile pour briques et tuiles etc...
Quant à l'ouest du pays dans sa parti nord, les possibilités qu'il recèle sont nombreuses et on ne peut plus variées. A commencer par les céréales, autour desquelles doivent impérativement être articulées, les minoteries et les usines de pâtes ; l'élevage et tout ce qui pourrait en dériver pour la transformation, viandes, laits, peaux etc.... et dont on peut, tout autour créer une chaîne allant des abattoirs, aux laiteries, fromageries, tanneries, ainsi que des usines de conserve de légumes et fruits dont regorge cette région.
La montagne de son côté en Khroumirie, comme au Mogoôd est pour sa part pleine de promesses pour son bois de chênes de pin d'Alep et d'autres variétés d'arbres sans compter l'élevage qu'on peut y pratiquer tel que celui des caprins qui ne nécessite pas un grand investissement et dans le rendement en lait et viande est abondant. Aussi et ceci n'est pas moins important, il y a dans ces montagnes une richesse artisanale insoupçonnable, notamment à partir du bois de l'osier et de l'argile, à Aïn Draham, sidi Mechereg, Sejnane, Bezina...
C'est cela notre ruralité, elle est vraiment prometteuse mais elle est malheureusement oubliée. Un petit effort en fera un paradis sur terre, mais cela doit impérativement inclure une sorte de couverture sociale à ceux et celles qui auront la charge de faire renaître cette ruralité pour prendre part au développement d'une Tunisie qui doit mobiliser toutes ses énergies pour gagner sa bataille contre le sous développement.


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