la compétence et l'expérience doivent primer Pas moins de trente sept sélectionneurs ont exercé en Equipe nationale depuis l'Indépendance : 24 étrangers (ils étaient de différentes nationalités : française, yougoslave, polonaise, hongroise, italienne, allemande, portugaise...) et 17 Tunisiens qui ont pour noms : Rachid Turki (1956-1957), Hachemi Chérif (1957-1960), Mokhtar Ben Nacef (1965-1968), Ameur Hizem (1970-1974 puis 1978-1979), Abdelmajid Chétali (1975-1978), Hamid Dhib (1979-1980), Youssef Zouaoui (1984-1986 et 1993-1994), Taoufik Ben Othman (1987-1988), Mokhtar Tlili (1988 et 1989), Mrad Mahjoub (1990-1993), Ammar Souyah (Coupe du monde 2002), Sami Trabelsi (2011-2013). Sans omettre d'ajouter les intérims de Faouzi Benzarti (CAN 1994 en Tunisie et 2010 en Angola) et de Ali Selmi (juin 1998). Deux dates clés : 1978 et 2004 Toujours faut-il rappeler que depuis cette année 1956, le football tunisien n'a connu ses meilleures consécrations qu'en 1978 en Argentine avec Abdelmajid Chétali et cet excellent parcours qui a permis au football africain d'être représenté par plus d'une équipe dans les coupes du monde qui ont suivi. Et en 2004 avec le titre africain, le seul, décroché sous la conduite de Roger Lemerre et de son assistant Nabil Maaloul. Un autre sélectionneur a marqué de son empreinte son passage en Equipe nationale : Henri Kasperzack qui a exercé de 1994 à 1998 permettant au football tunisien d'aller, contre toute attente, en finale de la CAN 1996 en Afrique du Sud. Encore l'Espérance !!! Celle de 2013 dans ce même pays a précipité le départ de Sami Trabelsi qui a anticipé un départ annoncé en présentant sa démission pour aller, semble-t-il, exercer au Golfe. Et le choix de se porter très prochainement parmi trois noms d'entraîneurs qui ont exercé à l'Espérance Sportive de Tunis. Une coïncidence fortuite qui n'a pas manqué d'entraîner des réactions que l'on ne peut que qualifier d'inattendues car sans fondement. Dans le genre « pourquoi aller chercher à chaque fois un sélectionneur parmi d'anciens joueurs de l'Espérance de Tunis ? Nos recherches ne nous ont, malheureusement, pas permis de trouver parmi les 37 sélectionneurs qui se sont succédé en Equipe nationale d'anciens joueurs « sang et or » hormis feu Hachémi Chérif en 1957. Par ailleurs, Mrad Mahjoub et Mokhtar Tlili n'ont jamais porté les couleurs de l'Espérance de Tunis, ils sont tout simplement des supporters de l'équipe depuis leur jeune âge. Youssef Zouaoui est Bizertin et Faouzi Benzarti est Monastirien, donc pas d'appartenance à l'Espérance de Tunis. Si le choix a été porté sur ces derniers, c'est qu'on a jugé qu'ils sont les plus qualifiés pour conduire l'Equipe nationalel. Tout comme pour ceux dont les trois noms sont avancés, à l'heure qu'il est, pour succéder à Sami Trabelsi.