Page réalisée par Mohamed Ali EZZINE Fin août, début septembre, les journées deviennent de plus en plus courtes, moins de lumière et plus de grisailles… cela veut dire que l'automne commence à s'installer. Bien entendu, il ne vient pas seul, car il est la majorité du temps accompagné par quelques petits maux (dont la perte de l'humeur, de l'appétit…), et très souvent une baisse de forme. Pour faire le plein d'énergie et se préparer de la meilleure des manières en vue de passer un hiver tranquille, notre corps a besoin de recharger ses batteries, et si vous nous faites l'amitié de lire ce qui suit, vous allez découvrir quelques conseils pratiques, bons à savoir, et ce, aux fins d'éviter en cet automne qui se lève à peine toute tracasserie de santé. Equilibrez votre alimentation Variez le plus possible votre alimentation, en augmentant votre consommation de fruits et légumes et en limitant celle de graisses animales (beurre, crème, charcuteries…) et de graisses ajoutées que l'on retrouve notamment dans de nombreux plats préparés qui envahissent de plus en plus nos foyers. Si vous voulez bien résister à la fatigue, veuillez associer dans vos assiettes des vitamines (fruits et légumes), au fer, aux fibres (céréales complètes, fruits légumes), et à du magnésium et du fer. Du sport au quotidien Le sport est vivement conseillé, mais si vous êtes d'un certain âge il vaut mieux avoir l'avis d'un médecin avant toute pratique, et ce dans le but d'éviter tout problème de santé, cardiaque notamment. Sachez toutefois que l'activité physique libère dans l'organisme des substances qui aident à lutter contre le stress, la fatigue, l'anxiété… Il vous suffit d'une bonne trentaine de minutes de pratique au quotidien. Sachez aussi que ce qui compte le plus ce n'est pas l'intensité mais bel et bien la régularité de l'effort. Toutes les occasions sont bonnes pour bouger: marcher, jardiner, aller promener le chien, faire un peu de jogging, du vélo, de la natation, une randonnée… De plus, pratiquer une activité physique régulière en journée (attention, pas juste avant le coucher!) agit favorablement sur le sommeil. Evitez café, soda, alcool, cigarette… Le café et toutes les autres boissons énergisantes sont des substances excitantes qui peuvent donner un ‘coup de peps' dans la journée. Mais attention, ces boissons sont redoutables pour retrouver le sommeil. Si vous êtes vraiment fatigué, optez pour une sieste (15 minutes peuvent suffire) car une tasse de café ou toute autre boisson excitante masque la fatigue mais ne réduit pas pour autant le besoin de sommeil. Avec le café les sodas, et toutes les boissons présumées énergisantes (pas bonnes pour le cœur car elles contiennent des substances dopantes), la cigarette et l'alcool sont dans le même registre, déconseillées vivement. Vitamines, suppléments et additifs alimentaires Faut-il en prendre? Attention de ne jamais en prendre sans un avis médical. Ce qui est certain c'est qu'en l'absence de carence démontrée, il n'est pas utile de prendre des suppléments de vitamines ou autres additifs alimentaires sous quelque forme qu'ils soient. Une alimentation variée et équilibrée suffit à procurer les vitamines nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme. Toutefois, certaines situations peuvent justifier le recours à ces suppléments (acide folique chez la femme enceinte, vitamine D pour les enfants et les personnes âgées…). Au jour d'aujourd'hui, dans le commerce, les étals des rayons alimentaires de nos hypermarchés abondent de nombreux aliments enrichis en vitamines (lait, jus de fruits…). Si vous les consommez en quantité normale, il n'y a pas de risque d'excès en vitamines. Sachez toutefois que ces aliments ne sont pas nécessairement utiles (trop sucrés, salés, contenant des colorants néfastes pour sa santé…) si votre alimentation est suffisamment variée et équilibrée, et qu'en plus ils coûtent souvent plus chers. Avant de clore, il est vivement recommandé de ne jamais recourir aux suppléments en vitamines, qu'ils soient sous forme alimentaire ou de médicament de votre propre chef. Mieux vaut en parler avec votre médecin de famille.