Le culot de certaines gens n'a, vraiment pas, de limite ! Tout leur semble permis et acquis, du moment qu'ils narguent les paisibles citoyens. Et de quelle manière ! Tenez, l'autre jour, un quadragénaire a vécu une désagréable mésaventure qui lui a valu une grande et immense angoisse. Le bonhomme est allé quelque part en banlieue, pour vaquer à ses occupations professionnelles et régler une quelconque affaire urgente. Et c'est tout naturellement qu'il a garé sa bagnole, une Mercédès, à proximité de l'agence où il avait quelques paperasses à prendre. Ça ne lui a pas pris plus d'une poignée de minutes. Six à sept minutes à tout casser. Or, à sa sortie, quelle ne fut pas sa surprise de constater que sa belle et imposante voiture avait tout simplement disparu. Il a songé, tout d'abord, aux services municipaux, mais renseignement pris auprès des riverains, il s'est avéré que la police municipale n'a point montré le bout du nez depuis un certain temps. Eberlué, le pauvre a beau chercher à droite et à gauche, sans aucun résultat. Aucun témoin, non plus, n'est venu apaiser son angoisse et son anxiété. En désespoir de cause, il s'est résolu à rejoindre le poste de police le plus proche afin de signaler la disparition de son véhicule, dont la malle contenait bon nombre de paires de baskets, des tee-shirts, ainsi que cinq ou six jeans. C'est sur la base des éléments fournis par la victime que la machine policière s'est-elle mise en branle pour ratisser la région à la recherche de l'indélicat (ou des) individu qui a eu le culot et l'audace d'opérer de la sorte en plein jour, prenant l'énorme risque d'être reconnu par un quelconque témoin ! En vain, cependant, tous les efforts déployés ont été voués à l'échec, obligeant les enquêteurs à élargir le cercle de leurs investigations, d'autant que les jours passaient sans le moindre résultat. Mais ils restaient sur le qui-vive, guettant un quelconque indice. Il a fallu que l'auteur du coup commette une bourde, pour parvenir enfin à l'épingler. Le type s'est apparemment mis dans la tête qu'il était désormais en sécurité et qu'il pouvait dès lors agir à sa guise. D'où sa hardiesse de se mettre en quête d'un preneur pour la marchandise qu'il a dénichée dans la malle ! Il s'est toutefois heurté, apparemment, à des difficultés le poussant à prendre une décision lui causant finalement sa perte. C'est en effet dans un souk bien réputé de la capitale qu'il a été interpellé en train de mettre en vente les articles chipés.