Les faits de cette affaire remontent au jour où la victime avait garé sa voiture sur le bas-côté, qui apparemment avait une panne, quand il fut abordé par quatre jeunes hommes, qui étaient assis au bord de la route. Ils ont fait montre de bonté et d'indulgence, au point que le jeune homme leur fit confiance. Après avoir dépanné la voiture, une idée diabolique germa dans la tête de l'un d'eux et passa à l'action avec ses complices. Ils lui ordonnèrent de leur remettre son téléphone portable, une importante somme d'argent et même la radiocassette de la voiture et ce, sous la menace d'un tesson de bouteille et d'autres armes blanches. De peur d'être tailladé, il obtempéra à leur demande et leur remit tout ce qu'il possédait. Leur forfait accompli, l'un des deux malfrats ne se priva pas de lui asséner un coup sur la tête avant de prendre la fuite avec ses amis. Heureusement pour la victime, un homme qui passait en ce moment sur les lieux, et ayant aperçu ce qui se passait à la victime l'aida à se déplacer vers le premier poste de police pour porter plainte et par la suite à l'hôpital. Les agents de l'ordre après avoir ratissé les lieux réussirent à arrêter l'un des quatre malfrats. A l'interrogatoire l'inculpé affirma qu'il ne connaissait pas la victime, mais le jour des faits, il était assis à la terrasse d'un café sirotant une boisson, et la victime était attablée dans le même café, c'est pour cette raison que ce dernier l'avait reconnu. Son avocat plaida l'innocence de son client en affirmant que cette accusation est non fondée et demanda sur cette base l'acquittement de son client, du moins de considérer les faits comme étant seulement des violences graves, en sollicitant les circonstances atténuantes.