Au cours du mois de Février dernier, une dame mariée, mère de trois enfants s'est présentée au commissariat de police de sa circonscription et a déposé plainte contre son mari. Elle l'a accusée de l'avoir agressée d'une manière sauvage lui laissant des séquelles visibles sur plusieurs parties de son corps. Elle l'a accusé également d'avoir transformé le domicile conjugal en un lieu de débauche et de prostitution clandestine. Le comportement de son mari était connu par tous les voisins du quartier. La dame a décrit des scènes incroyables vécues chez elle, et à chaque fois où elle émettait des réserves sur cette situation infernale et dangereuse pour l'éducation des enfants, elle était battue sauvagement et menacée d'être tuée. Le jour des faits, elle a décidé de mettre un terme au calvaire qu'elle vivait. Elle a refusé l'accès de son domicile à tout intrus. Elle a verrouillé convenablement la porte d'entrée. La réaction de son époux était immédiate. Il l'a battue jusqu'à l'évanouissement. Ne pouvant plus bouger elle a attendu le départ de son bourreau, qui est allé s'approvisionner en boissons alcoolisées pour ses visiteurs, et a envoyé son fils chez les voisins pour leur demander du secours. C'est ainsi que quelques uns se sont rendus sur les lieux, ils l'ont transportée d'urgence à l'hôpital. Elle a été admise au pavillon des soins intensifs. Elle a eu une double fracture et plusieurs hématomes dans différents endroits du corps. Après Un mois et demi de soins et de période d'observation elle est allée déposer une plainte. Arrêté, l'inculpé a nié l'accusation. Il a prétendu qu'il s'agit d'une plainte dénué de tout fondement et que son épouse voulait l'envoyer en taule pour ses agressions répétées. Il a déclaré qu'il recevait de temps en temps chez lui des amis et leur organisait des beuveries mais il n'y a jamais eu question de prostitution clandestine. Le témoignage des voisins versaient tous vers le sens de la plainte et ont déclaré qu'ils ont remarqué le va-et-vient de plusieurs couples et qu'il y avait régulièrement des veillées jusqu'à des heures tardives. Ils ont déclaré avoir entendu des altercations entre l'inculpé et son épouse car cette dernière refusait l'accès des hommes et des femmes de mœurs légères à son domicile. L'inculpé a été gardé en détention. Il est accusé de proxénétisme et la transformation de son domicile en lieu de débauches et aussi accusé d'avoir battu plusieurs fois sa femme. Il sera bientôt traduit devant la justice pour répondre de son forfait.