Stade Olympique de Sousse Pelouse en bon Public : 2500 spect. Arbitrage : Slim Belkhouas ESS : Belbouli, Boughattas, Bedoui,Ben Nsib, Ben Amor (Kacem 65'), Saïd, Saâda, Beldjilali, Mouihbi, Lahmar (Jaziri 77'), Moussa (Essoussi 67') CSS : Jeridi, Youssoufu, Mahjbi, Ben Salah, Derbali, Sassi (Chtobry 46'), Mancer, N'Dong, Kouakou (Kouakou 71'), Khénissi (Louati 46'), Belaid. Avertissements : N'Dong, Louati (CSS), Ben Amor (ESS) Tant attendu certes mais qui s'est déroulé dans des conditions d'avant match particulières, le classico ESS-CSS n'a pas répondu pour une fois aux attentes du public. Rythme faux, lenteur absences de prise de risques notamment côté CSS, le match sera vite oublié notant au passage le bon comportement des joueurs sur le terrain surtout après ce qui s'est passé lors de la finale de la Coupe. Pour autant, la domination dans l'ensemble revient à l'ESS qui, malgré les absences en nombre et partant le manque de cohésion des remplaçants, ces derniers se sont acquittés de leur mission avec mention. Faouzi Bnezarti ne manquera pas d'exploiter ce filon. La rencontre débuta sur un faux-rythme tant la prudence de part et d'autre dominait les débats. Une première alerte du côté des sudistes (4') par Mahjbi vient réveiller la torpeur du début de match et de saison mais sans réel danger. En effet, le danger commencera à venir du côté étoilé lorsque à la 8ième minute sur une très belle remise de la tête de Moussa vers Lahmar ce dernier dont le tir pourtant puissant passe légèrement à côté. Les étoilés en dépit des absences parviennent au fil des minutes à prendre le match en main tant le pressing et le jeu direct adopté sur Mouihbi et Moussa gêna un peu l'arrière garde « sfaxienne » qui a du mal à assurer la bonne relance. Pour autant le rythme baissa d'un cran, la prudence il est vrai était excessive parfois, sauf côté local où on semble plus pointer le nez pour mettre à contribution la défense du CSS. De fait les occasions manquaient cruellement, les solutions non plus faisaient défaut notamment du côté des visiteurs qui pâtissaient par un manque de percussion notamment côté gauche. Pour les étoilés, deux occasions à leur actif peuvent être soulignés notamment à la 34' quand Mehdi Ben Nsib sert admirablement Mouihbi qui rata l'aubaine. Vers, la fin de la mi-temps, plus portés vers l'attaque les étoilés parviennent à mettre la pression sur l'adversaire qui a du battre retraite pour se couvrir. Coup sur coup la bande à Benzarti obtint trois ou quatre coup francs à la limite de sa surface , mal exploités l'ESS n'en profita pas à bon escient (37', 39', 41' et 44'). Bref, une mi-temps peu fertile en occasion et moins rythme en dépit de la compétitivité des deux protagonistes sur le plan africain. Un léger avantage est à mettre sur l'actif étoilé. Avec une domination étoilée En seconde période, Troussier ayant choisi de lancer Louati et Chotbry à la place de Sassi et Khenissi un peu usés, vit son équipe prendre l'initiative du jeu pendant quelques minutes mais toujours sans aucun danger sur la cage Belbouli qui passa un après midi presque tranquille tant les avants sudistes s'y trouvaient rarement en face. En face les étoilés persistèrent dans leur volonté d'aller de l'avant en se créant quelques occasions notamment Lahmar (53') et Beldjilali (59'). En dépit de l'absence de pas mal de titulaires, les « petits nouveaux » s'en sortaient plus tôt bien. Cependant usés par tant d'efforts et surtout par la chaleur, ils eurent quelques moment de repli, nullement exploités par l'adversaire. C'est là que Faouzi Benzarti a choisi d'apporter un peu plus de percussion en lançant Essoussi et Jaziri . Pari gagné en partie puisque effectivement la machine étoilée se relança en se créant quelques occasions , l'ESS était à deux doigts de conclure n'eut été la maladresse de Jaziri (89') ou la préciptation de Essoussi (83' & 87'). Le score étant inchangé ma partie finit sur une parité où dan l'ensemble l'ESS a été plus entreprenante et moins crispée que le CSS. Ce qui fait dire au nouveau coach étoilé visiblement satisfait des siens en fin de match « que si le CSS est certainement l'une des meilleures équipes en Afrique , aujourd'hui face à des jeunes qui jouent pour la première fois ensemble ne se sont même pas crées une seule occasion ». Sadok SLIMANE