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Mémoire du temps présent: Pour un président «libre» et non sous tutelle !
Publié dans Le Temps le 21 - 09 - 2014

La Nahdha ne présente pas de candidat aux présidentielles mais de fait tous les candidats qu'ils soient « indépendants » ou partisans peuvent être les siens !
C'est un peu comme Le Calife Abasside, Haroun Errachid, qui regardait les nuages passer au dessus de sa tête dans le ciel, en disant : « Pleuvez où vous voulez, mais la récolte sera mienne » (Amtiri haïthou cheeti fa kharajouki li). La centrale islamiste avec ses 20% d'électeurs « garantis » par les sondages tout au long des derniers mois joue sur du velours.
Elle évite une défaite prévisible sur une compétition qu'elle ne contrôle pas au niveau des présidentielles, mais elle peut manœuvrer avec tous les prétendants au trône de Didon à Carthage, qui sont tenus de lui faire acte d'allégeance ou au moins, de non adversité. Cheikh Rached Ghannouchi n'y est pas aller par le dos de la cuillère, il ne cesse de marteler à qui ne veut pas l'entendre, que la Nahdha cautionnera tout candidat qui n'est passon « ennemi ». Or, par les temps qui courent, et devant la cohorte des présidentiables en manque de troupes et de « munitions » entendez les fonds sonnants et trébuchants qui ne rêvent pas du magot potentiel de la Nahdha stabilisé autour de 20% des masses électorales. Par conséquent, comme le dirait Mme Ségolène Royale ancienne candidate à la Présidence française contre Nicolas Sarkozy : C'est du gagnant... gagnant » !
Maintenant, les Tunisiennes et Tunisiens, sont avertis, il va falloir choisir, si on n'est pas Nahdhaoui évidemment, le candidat le moins marqué par la tutelle de la Nahdha ou celui qui risque de ramer dans sa périphérie comme cela a été le cas avec les élections du 23 octobre 2011.
Agiter le concept de « l'indépendance » par rapport aux partis, c'est tout simplement vendre des mirages en plein désert. La situation économique aidant, marquée des déficits en cascade aucun candidat ne peut ramer seul, un peu à l'image des clubs de football en difficulté et déficitaires, où le choix des « milliardaires » est impératif, faute de quoi adieu les coupes, les championnats et les trophées des ligues africaines et arabes.
Par conséquent, il faut en être bien conscient que toute « indépendance » est relative et dans ces conditions il va falloir chercher d'autres critères pour la sélection politique à ce niveau.
Parmi les indices on peut se rabattre sur le « tempérament » des candidats.
Il y a ceux qui, par leur parcours politique, ne peuvent pas prétendre à un rôle de commandement majeur pour la magistrature suprême. Les défis sont énormes et la Tunisie est menacée lourdement par le terrorisme en premier lieu. Remettre à niveau la sécurité intégrale du pays y compris l'armée, et lui donner les moyens de crédibilité maximale, matériels et moraux, n'est pas donné à n'importe qui. Certains vont crier, je les vois venir, on veut nous replonger dans le culte du « chef » et alors... rebonjour la dictature ! Mais, la démarche est simpliste et enfantine. Depuis la nuit des temps, la sécurité nationale est tributaire de la volonté populaire de défendre un modèle de société et d'un ou plusieurs chefs et cadres intraitables sur la question. Entre le terrorisme paranoïaque et destructeur et la rationalité civile constructive, il y a quelqu'un qui doit disparaître et l'autrequi doit survivre.
L'hésitation, la compromission au nom du « compromis » ou du « consensus » et le laisser aller sans parler de la culpabilisation opérée au nom de la Révolution, des forces armées et de la sécurité, ne peuvent aboutir qu'à la consolidation du terrorisme et la décomposition de l'Etat citoyen et institutionnel.
La diffusion des idéologies extrémistes par les associations de la prédication et du lavage des cerveaux qui agissent sans contrôle dans l'opacité totale avec des complicités hautement occultes, mais connues de tous, nécessite des prises de décisions courageuses, pour être éradiquée à la source et une dissolution sans état d'âme en appliquant la loi ancienne contre le terrorisme et non le projet en cours à l'ANC, qui ne fait que le perdurer et le protéger au nom des droits de l'Homme.
Triste époque, celle que nous vivons où les victimes des terrorismes « toutes options » et « toutes catégories » sont assassinées deux fois ! La première, par les bourreaux des escadrons de la mort et la seconde par la « loi » anti-terroriste qui immunise ces mêmes acteurs de la terreur et leurs décideurs au nom des droits humains, de la démocratie et de la liberté de pensée et du culte, que les terroristes eux-mêmes ne reconnaissent pas, parce que la législation moderniste est contraire à la Chariaâ et au sacré recommandé par Dieu ! Faut-il en pleurer... Faut-il en rire !
La Tunisie, aujourd'hui, n'a pas besoin d'un Président « sous tutelle ». Elle ne veut pas d'un Président qui plaît à un parti hégémoniqueou dominant. Elle veut un Président pour la Tunisie, les Tunisiennes et les Tunisiens, avec leur mode culturel et politique très spécifique depuis 3000 ans, avec leur religion libérale, humaine et facile à vivre, comme Dieu l'a proclamé dans le bonheur et non dans la crainte ou la culpabilisation !
Et là, les bons candidats se font rares... très rares et se comptent à l'unité.
Encore une fois, un Chef d'Etat c'est une étoffe, un savoir faire, de l'expérience et de la prudence mais surtout un « Homme libre » et non un fondé de pouvoir « délégué » d'un parti messianique ou dominant. Oui, ce que nous voulons c'est un « Président ». Un vrai !
Bourguiba... dis leur ce que tu as été ! Un lion éclairé mais jamais l'ombre d'un chef de la pénombre !
K.G


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