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Dossier: Dégradations et dérives tous azimuts dans le sport.. Un secteur à moraliser !
Publié dans Le Temps le 26 - 10 - 2014

Il fut un temps pas très lointain où tout un chacun attendait avec frénésie le dimanche pour se pointer en famille sur les travées des différents stades de nos contrées dans le dessein d'encourager ses couleurs et surtout de se pâmer du spectacle grandiose offert sur les ères de jeu mais également par les deux galeries en présence chacune rivalisant d'ingéniosité à la recherche des meilleurs moyens pour soutenir ses couleurs dans le respect le plus total de l'éthique. Les luttes étaient âpres et sans merci mais une fois le coup de sifflet final retenti, accolades entre les 22 protagonistes, échanges de bons procédés entre les responsables et retour au bercail des deux cohortes empruntant les mêmes artères sans la moindre escarmouche en parfaite sécurité : EST-CA/ ESS-SS/ CSS-SRS/ SG-ASG, etc. changement de décor pour l'heure avec des slogans orduriers écorchant notre sensibilité, des coups bas sur le terrain, des manigances ourdies dans les coulisses, des tractations louches désignant les vainqueurs avant même le début des rencontres.Nous avons donné la parole aux responsables ayant vécu l'âge d'or de notre sport pour nous livrer leurs impressions et suggestions pour sortir notre football de ce marasme, de cette ornière où il s'est lourdement empêtré :
Théoriquement, qui dit sport insinue tacitement une activité « apolitique ». Malheureusement, nous avons dévié de cette ligne de conduite permettant les deux secteurs de s'entremêler étroitement avec toutes les conséquences fâcheuses à en découler. Politique rime masses faramineuses d'argent à mettre dans la balance dans la plupart des cas exigeant en retour victoires par tous les moyens. Nous ne visons personne par cette approche mais il serait grand temps d'assainir la scène sportive et de prier les politiques d'aller voir ailleurs car utiliser les clubs comme tremplins à leurs visées expansionnistes , somme toute légitimes et que nous ne critiquons guère du reste, fait désordre et ne cadre point avec l'essence même du sport et de la charte d'un certain Pierre de Coubertin...
Kamel Idir «Restaurer le respect mutuel»
Les cinq années que j'ai passées à la tête du CA furent les plus belles et me laissent encore pour l'heure un souvenir impérissable. A l'époque et en dépit de la concurrence très dure entre les différents clubs surtout les dénommés grands, jamais mes collègues et moi n'avions eu recours aux échanges d'accusations ornant à grosses manchettes les « unes » des journaux. Personne ne s'est pavané devant les caméras pour vilipender et descendre en flammes son homologue. Et pourtant en matière de dissension, Dieu seul sait combien nous avions eu comme différents et litiges à nous opposer les uns contre les autres. Mais les choses se réglaient dans la discrétion et le respect sans faire de vagues et sans étaler le linge sale dans la rue. En 2008, nous avions battu le CSS au Taieb Mhiri(0-1), notre délégation en empruntant le chemin de l'aéroport était applaudie par les Sfaxiens, une image qui me donne encore la chair de poule. Quand nous avions remporté le titre, les supporters de l'Espérance fanions au vent ont partagé notre joie dans notre parc même. Voilà le sport qui devrait réellement fleurir sur nos contrées. Les présidents doivent s'employer à instaurer le respect mutuel et veiller à l'application de l'esprit sportif. Ils doivent éviter les déclarations incendiaires à chaud de nature à jouer à l'étincelle chez leurs supporters montés à bloc et voyant en ces déclarations un "blanc seing" tacite pour passer à l'acte, tout massacrer forts de l'aval de leur premier responsable ! En ont-ils les moyens ? Ont-ils les coudées franches pour y parvenir ? Sont-ils intellectuellement formés pour s'y employer ? Ont-ils l'étoffe et la capacité pour s'y adonner ? Je vous laisse le soin de répondre à ces interrogations...
Zied Tlemçani : « Assainir la scène »
J'ai toujours souligné avec force que notre sport finirait par toucher le fond si d'aventure on ne prenait pas les devants pour sauver la barque ou ce qu'il en restait. Le respect de l'éthique, du fair-play, des principes, de l'adversaire, de l'arbitre, de ses couleurs, de soi n'est plus malheureusement d'actualité. Les véritables responsables et dirigeants véhiculent une image négative dans la plupart des cas, rapidement imitée par leurs joueurs. Feu Chadly Zouiten était des plus durs avec son groupe ne tolérant point le moindre dépassement et sévissant lourdement sans tenir compte de l'importance du match à venir et de la nécessité d'aborder le futur adversaire au grand complet. Voilà l'essence même du sport ! Les choses étant ce qu'elles sont et ayant atteint le point de non retour, il est du devoir voire de la prime urgence de tous les responsables qui se respectent de commencer sans plus tarder un travail de longue haleine au niveau des jeunes. Leurs inculquer les notions de dépassement, de défoncement, d'abnégation, de se donner sans compter et d'évoluer sans tricher avec respect de toutes les parties prenantes composant le jeu. Assainissons l'ambiance et purifions l'esprit des gosses, c'est une stratégie à long terme mais qui sera des plus bénéfiques pour notre sport dans le futur. La finalité du sport n'est pas de remporter les sacres, mais de former des gens équilibrés qui seront les dignes porte-drapeaux du pays là où ils évolueront même en dehors des terrains.
Maher Ben Aïssa : «L'arrogance de l'argent»
Je me contente de parler uniquement de la Marsa mais le phénomène est général et vous pouvez extrapoler à satiété si le cœur vous en dit. Avant, on vivait dans un cercle restreint en véritable famille. Une communauté d'un seul quartier où chacun connaissait parfaitement tous les autres avec respect aux ainés de la part des cadets. Passer outre les règles de la bienséance était inimaginable voire un crime de lèse-majesté et personne n'osait s'y frotter au risque d'être banni par le quartier et d'être taxé de bon à rien. Actuellement, les joueurs ne connaissent même pas le cœur, les places et les artères de la Marsa. Ils arrivent en voiture pour les entrainements ou les matches et reprennent le chemin de leur ville natale. Oui, comme vous dites le fait de brasser des sommes faramineuses d'argent pourrait expliquer cette dégradation des mœurs chez des joueurs intellectuellement peu ou pas des lumières. Prenant l'exemple d'un diplômé des hautes écoles supérieures se targuant de posséder un niveau (Bac + 8), il ne perçoit que des miettes par rapport à ce que touchent nos « vedettes » surfaites. D'où cette arrogance ostensible et déplacée : Une résultante de l'ignorance, de la notoriété et de l'opulence. Encore heureux que certains joueurs arrivent encore à garder la ligne et à ne pas basculer dans la débauche, mais pour le reste, franchement ils ne sont pas une référence pour mes enfants pour ne pas dire plus et ne citer personne mais ils se connaitront sur toutes nos contrées.
Ameur Bahri : «Pas spécifique aux sportifs»
Je pense que l'affaire ne pourrait en aucun cas être assimilée aux sportifs tous seuls. C'est le fruit et la résultante de l'évolution inexorable des choses. Partout et dans tous les domaines nous enregistrons des changements pas toujours positifs et à notre goût mais personne ne peut changer le cours de l'histoire. Il faut bien que la jeunesse vive sa vie et mène son bonhomme de chemin. Certes les errements et autres dépassements font partie du prévisible et de l'attendu, et à nous autres les adultes éclairés de rectifier le tir et d'arrondir les angles. Mais encore faut-il que les responsables auxquels est dévolue cette mission soient à la hauteur de leur mission d'encadrer leurs affiliés et protégés. Certes chaque club a ses propres spécificités, ses difficultés particulières à résoudre, mais en matière de discipline et de respect de l'éthique et de l'esprit sportif, je pense que les responsables doivent en éducateurs mieux couver leurs joueurs car il y va de l'image de marque de la boite. Comportons-nous donc en pères pour ces gosses à la croisée des chemins ne sachant pas encore sur quel pied danser et aveuglés par la renommée et les masses d'argent affluant de toutes parts alors que par un passé pas très lointain ils s'échinaient pour se dégoter l'équivalent d'un sandwich et encore .
Mokhtar Nefzi : «L'envergure des responsables ?»
Exception faite de deux voire trois présidents dignes et forçant le respect par leur comportement irréprochable, qu'avons-nous sur la place ? Des gens de gamme très discutable pour ne pas dire basse. Les vrais responsables ont fui la scène sportive car la rue, le milieu, les tractations louches dans les coulisses, les ont contraints à se ranger définitivement des voitures. Ceux qui sont en place y sont parvenus grâce à leur puissance financière en achetant les voix pour être élus. Aucun programme de travail, aucune stratégie claire, aucune ligne de conduite, aucune fiabilité. Ils ne tiennent qu'au prestige de se pavaner devant les caméras bombant le torse et affichant avec indécence leur ignorance de l'essence même du sport avec une focalisation frisant le ridicule tellement ostensible de leurs richesses. Non le professionnalisme qui ne date pas d'hier du reste et abordant pratiquement sa troisième décade n'a rien à voir dans cette affaire et les petits clubs vivaient nettement mieux avant car pour l'heure ils sont dans la nécessité avec des caisses cachectiques, à sec complètement taries.
Younès Selmi : «Absence délibérée de textes »
Revirement de 180° de ce que nous vivions par le passé comparé à ce que nous endurons pour l'heure. A titre d'exemple et pour ne citer que cet exemple, il m'est arrivé de léser par inadvertance et "non sciemment " l'ESS à Sousse même. A la fin du match, Hamed Karoui le président étoilé venait à mon vestiaire pour me saluer sans jamais proférer la moindre parole voire faire la moindre allusion concernant mon arbitrage. Maintenant un joueur commet les plus grosses bêtises, il est applaudi par son public, soutenu par son BD et à sa sortie du terrain accolades et embrassades à tout va pour son comportement (!) « héroïque ». Pire, des présidents y vont de leurs petites mascarades-jérémiades devant les caméras et refusent de se présenter devant les commissions de discipline au cas bien entendu où l'on oserait les y convoquer. Les clubs dictent leurs lois, refusent d'amender les textes lors des AG de la FTF craignant chacun pour ses intérêts. Les fédéraux sont faibles et roulent chacun pour le club qu'il représente. Où on va ? Pour quand le réveil ? Avons-nous le courage et la force d'instaurer les structures indépendantes et autonomes pour gérer notre sport et s'opposer à la main-mise des clubs ? Il est grand temps de tirer la sonnette d'alarme pour tenter de sauver notre sport et lui redonner ses titres de noblesse.
Mongi Bhar : «Sévir sans pitié »
Je pense qu'il y a une énorme inadéquation entre les masses d'argent mirobolantes brassées et le niveau nul de notre compétition. La faute en incombe inexorablement aux responsables des clubs qui dépensent sans regarder tout étant des plus ignorants de la valeur réelle de ce qu'ils ont acquis. Posez cette question à l'un d'eux : Pourquoi débourser cette grosse somme pour ce joueur ? Il ne saurait répondre et dans des cas il répliquerait que le joueur et son agent l'avaient exigé. Car nos responsables ne sont pas formés et ne connaissent pas les vraies valeurs contrairement à leurs homologues à l'étranger où il y a des critères fixes, des barèmes à respecter car rigoureusement codifiés par des experts en la matière. Et pourquoi contraindre le pauvre citoyen à payer ses impôts et en dispenser des joueurs illettrés brassant des centaines de millions ? Les présidents tenant à leur fauteuil, lequel est tributaire des bons résultats, n'osent pas s'opposer à leurs stars qu'ils gâtent, couvent et dorlotent. Fatalement ces derniers en garçons rusés en tirent les dividendes se prenant pour le nombril du monde, commettant les pires exactions assurés de l'impunité, du parapluie protecteur de leur employeur. A l'arrivée, ils s'emmêlent les pinceaux et en viennent jusqu'à manquer de respect à leur protecteur qui fait la sourde oreille pour ne pas encourir leur colère. Je pense qu'il faudrait sévir lourdement pour remettre de l'ordre dans la boite faute de quoi, nous allons tout droit vers une petite catastrophe. Naguère, feu Am Hamadi Doghmane notre garde matériel était tel respecté et vénéré tel un père au municipal d'Hammam-Lif voire dans toutes les artères de la cité balnéaire. Mais autre temps autres mœurs malheureusement comme don dit.
Fateh Alouini : «Immobilisme par crainte des représailles »
Le sentiment d'impunité a fini par se déteindre sur la scène sportive après avoir envahi notre quotidien depuis la révolution. A l'instar de ce qui se passe dans la rue où les infractions sont aussi innombrables que variées avec chacun faisant se que bon lui semble à sa guise défiant la loi, pareil notre sport a fini par accuser le contre coup et nous gratifier des mêmes dépassements voire en plus grave. Pourtant le diagnostic et la thérapie pour éradiquer ce fléau sont posés mais encore faut-il qu'on ait la volonté de les appliquer. Pour l'heure chacun est focalisé sur d'autres sujets plus « importants » délaissant le sport tel un parent pauvre. Une erreur monumental car les soulèvements et autres insurrections dans les travées sont nettement plus redoutables et à craindre car peuvent telle une déferlante miner toutes les assises...A l'amicale des présidents nous avons proposé un plan judicieux pour éradiquer cette vague de violence ayant résulté de la dégradation des mœurs, mais personne ne nous a pris au sérieux. Les Anglais sont pourtant parvenus à éradiquer le Hooliganisme en deux temps trois mouvements. Pourquoi pas nous ? La volonté de la faire était inébranlable chez eux alors que du côté de chez nous elle quasi-inexistante, chacun se contentant de balayer devant sa porte avec ce vieil adage comme prétexte : ça n'arrive qu'aux autres ! Autre raison à ce laxisme : Les responsables craignent les représailles au vu de l'insécurité qui règne dans le pays, donc laissent courir en fermant l'œil.Mais attention le réveil inéluctable et imminent risque d'être des plus douloureux, des plus dévastateurs emportant dans son sillage plus d'un récalcitrant à appliquer la loi.
Hédi Lahouar: «Gagner coûte que coûte»
A l'image de ce qui se passe par exemple pour les présidentielles où une kyrielle de postulants à Carthage se bousculent au portillon avec chacun tenant mordicus à gagner, notre sport vit au même rythme avec chaque club n'abordant ses matches que pour la victoire. Ce sentiment développé par les responsables et enraciné chez leurs joueurs a fini par tout pourrir avec des compétiteurs refusant la défaite voire le partage des points et ayant recours à tous les subterfuges pour y parvenir.Le jour où l'on inculquerait à nos joueurs qu'ils doivent accepter sans rouspéter chaque décision de l'arbitre, chaque verdict sanctionnant les débats, ce jour là on parviendrait à juguler de fléau de la violence mais pas avant.


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